le non l’emporte avec 57,29 % et une participation massive



[ad_1]

“Les électeurs se sont exprimés majoritairement aujourd’hui pour que la Nouvelle-Calédonie reste française”.

Le président de la République Emmanuel Macron prend à l’instant la parole.

Retrouvez, en attendant la prise de parole de Emmanuel Macron, notre portrait croisé de deux familles de Nouvelle-Calédonie.

L’une a voté pour l’indépendance, l’autre contre.

La détermination du corps électoral pouvant voter lors de ce référendum a donné lieu à d’âpres négociations, jusqu’à l’accord intervenu au comité des signataires qui s’est tenu à Matignon le 2 novembre 2017.

Pour figurer sur la liste électorale spéciale, il fallait remplir au moins une des conditions suivantes :

  • avoir été admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998 ;
  • remplir la condition de dix ans de domicile au moment de la consultation de 1998 ;
  • avoir eu le statut civil coutumier ou, né en Nouvelle-Calédonie, y avoir le centre de ses intérêts matériels et moraux ;
  • avoir l’un de ses parents né en Nouvelle-Calédonie et y avoir le centre de ses intérêts matériels et moraux ;
  • pouvoir justifier de vingt ans de domicile continu en Nouvelle-Calédonie ;
  • être né avant le 1er janvier 1989 et avoir eu son domicile en Nouvelle-Calédonie de 1988 à 1998 ;
  • être né à partir du 1er janvier 1989 et avoir eu un de ses parents satisfaisant aux conditions pour participer à la consultation de 1998.

La deuxième ville du territoire, Dumbéa, plus de 31 000 habitants, s’est largement prononcée contre l’indépendance, avec 78,2 % des voix pour le non, selon le Haut-Commissariat.

Païta, environ 20 000 habitants, a également choisi le non, à 74,1 % et Mont-Dore, 27 000 habitants, à 71,8 %.

Le président de la République, Emmanuel Macron, doit s’exprimer à la télévision à 13 heures (23 heures, heure locale) à l’issue de la proclamation définitive du résultat.

Le Haut-Commissariat a par ailleurs indiqué que plusieurs voitures ont été brûlées et deux “faits de caillbadages” signalés dimanche soir, en marge du dépouillement. Les principaux responsables politiques avaient souligné en amont du scrutin qu’une victoire du non pouvait inciter une partie de la jeunesse kanak, marginalisée, à des débordements.

Le non sur le point de l’emporter

Le résultat semble ne plus faire de doute : selon des résultats partiels portants sur 128 618 bulletins dépouillés sur un total de près de 175 000 électeurs, le non à l’indépendance l’emporte avec 59,68 % des voix contre 40,32 % pour le oui, selon le Haut-Commissariat. La participation a été mbadive, avec environ 80 % de votants.

D’après la chaîne de télévision NC La 1ère, le non l’emporte avec 74,4 % des voix à Mont-Dore, la troisième ville de l’île comptant plus de 27 000 habitants.

De nouveaux résultats, toujours donnés par le Haut-Commissariat de la République :

  • Cbada : victoire du oui, avec 93,4 %
  • Touho : victoire du oui, avec 82,6 %
  • Ponérihouen : victoire du oui, 79,6 %
  • Pouembout : victoire du non, avec 53,5 %
  • Houaïlou : victoire du oui avec 83,9 %
  • Koumac : victoire du non, avec 63,5 %
  • Koné : victoire du oui, avec 64,3 %
  • Poindimié : victoire du oui, avec 79,3 %
  • Poya Nord : victoire du oui, avec 64,1 %
  • Poya Sud : victoire du non, avec 97,95 %

D’après l’Agence France-Presse citant la chaîne de télévision NC La 1ère, deux tiers des bulletins ont été dépouillés, plaçant le non en tête avec 59,5 % des voix.

C’est ce que prévoient les accords de Nouméa de 1998.

La décision n° 99-410 DC du 15 mars 1999 du Conseil constitutionnel prévoit la réunion du comité des signataires de l’accord de Nouméa afin d’examiner “les conditions dans lesquelles sera poursuivie la mise en œuvre des dispositions de l’accord”.

La Nouvelle-Calédonie est considérée par l’ONU comme l’un des dix-sept territoires non décolonisés que compte encore la planète. Retour en vidéo sur l’histoire de ce territoire à 17 000 km de Paris.

Pour comprendre, à l’aide de cartes, l’histoire de la Nouvelle-Calédonie, territoire divisé, retrouvez notre série d’infographies.

Les premiers résultats commencent à arriver. A Bourail, huitième commune de l’île avec près de 5 500 habitants, le non l’emporte avec 69,1 % des voix, selon la chaîne de télévision NC La 1ère.

La campagne électorale en Nouvelle-Calédonie avant le référendum de dimanche a été très calme. Camps du oui et du non se sont retrouvés sur un point : ne pas revivre les événements d’il y a une trentaine d’années.

D’après les chiffres fournis par l’Etat, parmi les 174 154 électeurs, 80 120 sont de statut coutumier et 94 034 de statut civil de droit commun.

Nous n’avons pour le moment aucun résultat ni même de taux de participation définitif. Nous n’avons pas non plus de sondage de sortie des urnes. Les sondages réalisés ces derniers jours prédisaient une large victoire du non, dans une fourchette de 63 à 75 %.

La détermination du corps électoral pouvant voter lors de ce référendum a donné lieu à d’âpres négociations, jusqu’à l’accord intervenu au comité des signataires qui s’est tenu à Matignon le 2 novembre 2017.

Pour figurer sur la liste électorale spéciale, il fallait remplir au moins une des conditions suivantes :

  • avoir été admis à participer à la consultation du 8 novembre 1998 ;
  • remplir la condition de dix ans de domicile au moment de la consultation de 1998 ;
  • avoir eu le statut civil coutumier ou, né en Nouvelle-Calédonie, y avoir le centre de ses intérêts matériels et moraux ;
  • avoir l’un de ses parents né en Nouvelle-Calédonie et y avoir le centre de ses intérêts matériels et moraux ;
  • pouvoir justifier de vingt ans de domicile continu en Nouvelle-Calédonie ;
  • être né avant le 1er janvier 1989 et avoir eu son domicile en Nouvelle-Calédonie de 1988 à 1998 ;
  • être né à partir du 1er janvier 1989 et avoir eu un de ses parents satisfaisant aux conditions pour participer à la consultation de 1998.

La chaîne de télévision calédonienne NC la 1ère suit le dépouillement et évoque de très forts taux de participation.

Les résultats attendus à 22 h 30 (12 h 30, heure de Paris)

Les 284 bureaux de vote ont fermé à 18 heures (8 heures à Paris), le dépouillement est en cours, les résultats sont attendus au compte-gouttes jusqu’à la proclamation officielle prévue à 22 h 30 (12 h 30, heure de Paris). Le président Emmanuel Macron s’exprimera à la télévision depuis l’Elysée à l’issue de la proclamation du résultat.

Claudine Wéry, correspondante du “Monde” en Nouvelle-Calédonie, a répondu aux questions des lecteurs sur ce référendum historique.

Notre journaliste Patrick Roger est sur place. Il décrit la ferveur pour le oui à Thio, fief indépendantiste et théâtre, dans les années 1980, de violents affrontements entre communautés kanak et caldoche, ainsi qu’avec les forces de l’ordre.

La participation à 17 heures s’est établie pour l’ensemble du Caillou à 73,68 %, beaucoup plus élevée que la participation à la même heure pour les élections provinciales (58,19 % selon le Haut-Commissariat de la République).

Dimanche 4 novembre, de 8 heures (samedi, 22 heures à Paris) à 18 heures, 174 154 électeurs de Nouvelle-Calédonie étaient appelés à répondre à la question « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ».

Pour tout comprendre des dessous de ce scrutin historique et sous haute surveillance, vous pouvez relire cet article.

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré au référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie.



[ad_2]
Source link