«Les Animaux fantastiques 2» : encore plus spectaculaire, sombre et complexe



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Après New York en 1926, Paris en 1927. La nouvelle intrigue de la saga « Les Animaux fantastiques », qui précède celle de « Harry Potter », et qui est toujours scénarisée par l’auteur du petit sorcier, J.K. Rowling, fait voyager ses héros dans notre capitale. Un Paris entièrement reconstitué – de manière époustouflante – en studio près de Londres, qui fait partie intégrante de l’histoire, avec son charme désuet, ses mystères, ses personnages hauts en couleur des Années folles.

Pour le reste, on ne peut que se montrer sidéré, une fois de plus, par l’imagination débordante de Rowling, qui nous a concocté un récit encore plus spectaculaire, sombre et complexe que celui du premier volet.

Le film n’est pas sous-titré « les crimes de Grindelwald » par hasard, soulignant le rôle central, dominateur, du méchant de l’histoire, ce sorcier maléfique qui voudrait tant dominer les humains. Grindelwald, tout juste échappé de sa prison new-yorkaise, s’installe à Paris et rbademble ses partisans afin de prendre le pouvoir.

Il va bientôt être traqué par Norbert, héros de la saga, ce sorcier libre, naïf mais déterminé, toujours accompagné de sa valise qui recèle des créatures aussi délirantes qu’improbables – les fameux animaux fantastiques. Norbert est missionné par son mentor, Dumbledore, qui ne peut combattre Grindelwald, car ces deux-là ont autrefois signé un pacte de non-agression.

Un final de trente minutes époustouflant

La course contre la montre est lancée : Norbert a peu de temps pour dénicher Croyance, magicien contrarié du premier opus, pièce maîtresse du plan machiavélique fomenté par Grindelwald qui est également sur ses traces.

Au cours de ses recherches, Norbert va croiser des visages connus, comme Tina, la sorcière élue de son cœur… Et d’autres animaux – hélas moins que dans le premier film, seul regret –, tels que l’impressionnant Zouwu, épatant dragon chinois, ou les fabuleux Matagot, chats-panthères aux yeux d’aliens – merci à l’équipe des effets spéciaux. Ce avant un rendez-vous au cimetière du Père-Lachaise pour un final de trente minutes époustouflant, d’une tension extrême, très noir, qui laisse les spectateurs, petits et grands, abasourdis et incrédules.

Johnny Depp est un monstre de retenue et de gravité dans le rôle du méchant, Eddie Redmayne peaufine à merveille son personnage de Norbert, antihéros hors-norme et lumineux. Jude Law fait découvrir aux fans de nouvelles facettes de Dumbledore, et Ezra Miller un Croyance encore plus inquiétant et touchant que dans le premier volet.

J.K. Rowling, une coach exceptionnelle

S’ils se montrent tous aussi inspirés, c’est, de leur propre aveu, parce qu’ils avaient une coach exceptionnelle à disposition : J.K. Rowling en personne. Rencontrés la semaine dernière à Paris, Eddie Redmayne et Ezra Miller ne tarissaient pas de louanges sur l’auteur.

Le premier se souvenait avec émotion de leur première rencontre : « Elle m’a carrément impressionné, car elle est immédiatement entrée dans le vif du sujet en me livrant de façon très intense tout un tas de détails sur le pbadé de Norbert… » Et Ezra Miller de relater une entrevue entre Jude Law et J.K. Rowling : « Elle s’est levée, et s’est lancée dans un monologue d’une heure, en mimant Dumbledore avec force gestes, pour lui conter des anecdotes sur son caractère ».

On peut donc compter sur elle pour disposer de beaucoup de matière et d’idées afin d’aller au bout des cinq opus prévus pour cette saga. En attendant, on peut savourer, profiter, se laisser emporter par ce deuxième volet des « Animaux Fantastiques », aux rebondissements et à l’univers visuel si riche qu’il mérite d’être vu plusieurs fois…

NOTE DE LA RÉDACTION : 4/5

« Les Animaux fantastiques », de David Yates, avec Eddie Reydmayne, Johnny Depp, Jude Law, Ezra Miller, Katherine Waterston… 2h14. Dès 8 ans.



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