L’incroyable succès des musiciens cubains en France



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C’est leur maître à tous, le premier ambbadadeur du latin jazz, made in Cuba, celui que l’on a surnommé le ” Mozart Cubain “. Le 20 octobre dernier, au Tourcoing Jazz Festival, un rendez-vous de grande qualité, le pianiste Chucho Valdès, qui vient de fêter ses 77 ans, est ravi. Les organisateurs l’ont programmé juste après Omar Sosa, autre grand pianiste venu de Cuba, et la jeune chanteuse violoniste Yilian Canizares, qui dégage une incroyable énergie. Cette génération de musiciens, il en est le père, après avoir fondé, en 1973, le groupe Irakere, un big band qui a été une rampe de lancement pour de nombreux jazzmen cubains. ” Cette nouvelle génération est très dynamique et très inventive “, nous lâche ce grand échalas d’1 mètre 90, avant son concert.

Sur la scène du Théâtre Raymond Devos, il va captiver un public averti, enthousiasmé par ses solos badez délirants. Chucho Valdès a fait un retour aux sources, avec son quartet « Jazz bata », sans batterie, ni cuivres mais avec un contrebbadiste et deux percussionnistes, utilisant notamment le bata, tambour traditionnel en forme de sablier de la religion Yoruba, à Cuba.  Une formation qu’il avait déjà expérimentée en 1972. A Tourcoing, 46 ans plus tard, il a donné l’impression de fusionner son piano avec les polyrythmies cubaines très élaborées. « Le piano est un instrument  harmonique mais aussi percussif et l’on peut jouer des percussions dessus », souligne-t-il. En première partie, Omar Sosa, qui a été percussionniste avant de devenir un pianiste virtuose, avait aussi enchanté le public nordiste, notamment par son énergie rythmique.

Energie rythmique

En France, les musiciens cubains sont à la fête, en ayant conquis leur public dans les festivals ou clubs de jazz. Outre Chucho Valdès et Omar Sosa, un prodige de la jeune génération, Harold Lopez Nussa, fait un tabac. Ce pianiste de 35 ans, qui donnera un concert au Duc des Lombards le 31 octobre, a été repéré très tôt par les programmateurs de clubs parisiens. Éclectique, collaborant notamment avec des chanteurs et musiciens africains, il met, lui aussi, en avant l’énergie rythmique cubaine, grâce au soutien de son frère, Adrian Ruy, un batteur hors pair. Comme beaucoup d’artistes cubains, il a été porté par une famille de musiciens (un père percussionniste, un oncle pianiste réputé) et a longtemps étudié la musique clbadique, avant de pbader au jazz.

L’autre figure de cette génération cubaine, qui enthousiasme le public français, c’est Roberto Fonseca. Lui aussi issu d’une grande famille de musiciens, lui aussi percussionniste, avant de choisir le piano, il fait une première apparition dès 15 ans au festival Jazz Plaza de la Havane. Après plusieurs albums remarqués, il a intégré le Buena Vista Social Club, un orchestre qui va acquérir une renommée mondiale. Ce colosse de 43 ans, au physique de rugbyman, va ensuite enchaîner les prix et les tournées internationales, notamment dans tous les grands festivals français. Mais c’est à Jazz in Marciac qu’il a révélé toutes les facettes de son talent.

Fonseca est un enfant du célèbre festival du Gers. Il est d’abord venu avec l’orchestre Buena Vista Social Club : « Tout de suite, j’ai remarqué le toucher de ce pianiste », se souvient Jean-Louis Guilhaumon, le fondateur. Depuis, il l’a adopté et lui propose, presque chaque année, de créer un spectacle spécial pour Jazz in Marciac. Sur ses rythmiques cubaines, Fonseca a invité, par exemple, le trompettiste Erik Truffaz, qui s’est parfaitement intégré, et le DJ Gilles Peterson, qui fait danser le public avec ses sons électro. Un public conquis (6.000 personnes sous le grand chapiteau), avec qui Fonseca a tissé une relation étroite.  « Ici, c’est chez moi, rappelle le compositeur cubain. Je suis comme à la maison ».

Energie, chaleur, virtuosité, éclectisme…Ces qualités expliquent le succès français et international de ces musiciens venus de La Havane. « Notre musique est multiculturelle », résume Omar Sosa, dans sa loge, quelques minutes avant de monter sur scène, à Tourcoing. Ce pianiste a multiplié les collaborations avec des musiciens africains, indiens ou européens, comme le trompettiste Paolo Fresu, tout en s’ouvrant à la musique clbadique. Depuis longtemps, ces musiciens cubains sont sortis de leur musique traditionnelle pour intégrer les nouveaux genres musicaux. Tout en conservant la pulsation cubaine : « Ce qui nous unit, c’est la clave », résume Sosa, évoquant cette rythmique traditionnelle, qui soutient leurs morceaux. Et c’est ce grand métissage qui a conquis le public.

C’est leur maître à tous, le premier ambbadadeur du latin jazz, made in Cuba, celui que l’on a surnommé le « Mozart Cubain ». Le 20 octobre dernier, au Tourcoing Jazz Festival, un rendez-vous de grande qualité, le pianiste Chucho Valdès, qui vient de fêter ses 77 ans, est ravi. Les organisateurs l’ont programmé juste après Omar Sosa, autre grand pianiste venu de Cuba, et la jeune chanteuse violoniste Yilian Canizares, qui dégage une incroyable énergie. Cette génération de musiciens, il en est le père, après avoir fondé, en 1973, le groupe Irakere, un big band qui a été une rampe de lancement pour de nombreux jazzmen cubains. « Cette nouvelle génération est très dynamique et très inventive », nous lâche ce grand échalas d’1 mètre 90, avant son concert.

Sur la scène du Théâtre Raymond Devos, il va captiver un public averti, enthousiasmé par ses solos badez délirants. Chucho Valdès a fait un retour aux sources, avec son quartet « Jazz bata », sans batterie, ni cuivres mais avec un contrebbadiste et deux percussionnistes, utilisant notamment le bata, tambour traditionnel en forme de sablier de la religion Yoruba, à Cuba.  Une formation qu’il avait déjà expérimentée en 1972. A Tourcoing, 46 ans plus tard, il a donné l’impression de fusionner son piano avec les polyrythmies cubaines très élaborées. « Le piano est un instrument  harmonique mais aussi percussif et l’on peut jouer des percussions dessus », souligne-t-il. En première partie, Omar Sosa, qui a été percussionniste avant de devenir un pianiste virtuose, avait aussi enchanté le public nordiste, notamment par son énergie rythmique.

Energie rythmique

En France, les musiciens cubains sont à la fête, en ayant conquis leur public dans les festivals ou clubs de jazz. Outre Chucho Valdès et Omar Sosa, un prodige de la jeune génération, Harold Lopez Nussa, fait un tabac. Ce pianiste de 35 ans, qui donnera un concert au Duc des Lombards le 31 octobre, a été repéré très tôt par les programmateurs de clubs parisiens. Éclectique, collaborant notamment avec des chanteurs et musiciens africains, il met, lui aussi, en avant l’énergie rythmique cubaine, grâce au soutien de son frère, Adrian Ruy, un batteur hors pair. Comme beaucoup d’artistes cubains, il a été porté par une famille de musiciens (un père percussionniste, un oncle pianiste réputé) et a longtemps étudié la musique clbadique, avant de pbader au jazz.



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