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Les mémoires des premières dames font généralement de juteux best-sellers. Mais ceux de Michelle Obama boxent dans une autre catégorie. Avant même sa parution, « Becoming », le livre de l’ex-première dame, était déjà l’événement littéraire de l’année.
La promotion du livre, qui a été traduit en 25 langues et paraît simultanément dans plusieurs pays ce mardi, a été planifiée comme le décollage d’une fusée spatiale. Une tournée dans 10 villes américaines et trois capitales européennes, pilotée par Live Nation, le plus grand organisateur de concerts au monde et partenaire de Madonna ou U2, démarre aujourd’hui. Celle que les Américains surnomment « Michelle » échangera avec des célébrités comme Oprah Winfrey, Reese Witherspoon ou Sarah Jessica Parker. Les tickets VIP sont proposés à plusieurs milliers de dollars, voire davantage sur les sites de revente. Et face à la demande, Live Nation a dû ajouter des dates supplémentaires.
Avance de 60 millions de dollars
Le livre de 426 pages, dont les bonnes feuilles sont sorties ce week-end dans la presse américaine, se veut un témoignage personnel et intime du parcours de Michelle Obama. Evoquant sa rencontre avec Barack Obama, ses difficultés à avoir des enfants, celle que les fans rêvent de voir candidate en 2020 répète n’avoir aucune ambition politique. Elle règle en revanche ses comptes avec Donald Trump , dont elle estime qu’il a mis en danger sa famille en racontant que Barack Obama n’était pas né aux Etats-Unis. « Et si quelqu’un d’instable avait chargé un pistolet et était venu à Washington ? Et si cette personne s’en était prise à nos filles ? », accuse-t-elle. L’intéressé a répondu en visant son époux. « Moi je ne lui pardonnerai jamais ce qu’il a fait à notre armée. Il y a beaucoup d’autres choses que je ne lui pardonnerai jamais », a-t-il affirmé vendredi.
L’éditeur américain Penguin Random House a misé gros sur l’ex-couple présidentiel. Les époux Obama ont en effet touché une avance de 60 millions de dollars pour leurs mémoires, « la plus élevée dans l’histoire de l’édition », de l’aveu même de Thomas Rabe, le patron de Bertelsmann, qui possède 75 % de l’éditeur. « Cela devrait être la plus grosse vente de la saison, voire de l’année », a de son côté prédit Liz Harwell, des librairies Barnes & Noble dans les colonnes du « Wall Street journal ».
Anticipant une demande très élevée, Penguin Random House a imprimé 1,8 million d’exemplaires pour les Etats-Unis et le Canada, et 1,2 million pour l’étranger. Et une version audiolivre lue par l’auteure a également été enregistrée.
Elsa Conesa
Bureau de New York
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