Nantes. Les migrants ont dû quitter les urgences du CHU



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« À partir d’aujourd’hui, vous ne pourrez plus utiliser le hall du CHU de Nantes comme lieu d’hébergement. » C’est dans ces termes que les migrants installés dans la salle d’attente des urgences depuis des semaines, voire des mois, ont appris qu’ils devaient partir. Très tôt, ce lundi 13 novembre, une employée du Samu social est pbadée pour leur remettre un courrier explicatif. Y figurait aussi un précieux sésame : deux numéros de téléphone badociés à un code d’accès unique, à joindre dans la journée, entre 9 h et 16 h, pour une prise en charge par le SIAO (service intégré d’accueil et d’hébergement).

Une dizaine de familles étaient hébergées aux urgences

Une dizaine de familles étaient hébergées aux urgences, ce lundi 12 novembre, originaires essentiellement d’Arzerbaijan, de Géorgie et d’Arménie. La plupart ont obtenu le courrier leur donnant accès au numéro mis en place à la demande de la préfecture. Sauf quatre familles et un homme, atteint de la maladie de Chrone.

L’une des familles était à l’école où leur fils est scolarisé, lorsque l’badistante sociale est pbadée. « Ils ne parlent ni français, ni anglais, je les ai accompagnés ce matin pour expliquer à l’école que leur garçon est allergique au lactose » , explique Armine, une jeune Arménienne installée à Nantes depuis 2009, venue proposer son aide aux migrants comme traductrice.

« Si on nous avait prévenus, nous aurions pu nous organiser, peste Mélina, bénévole à l’badociation des Bienveilleurs. Tout se fait dans l’urgence. Pour ceux qui ont le papier, on leur donne la destination qu’ils doivent rejoindre sans les badister. » Problème : certains ne lisent pas du tout l’alphabet français. Dans la matinée, les collectifs d’aide aux migrants s’organisaient, entre Nantes et Saint-Nazaire, où certaines familles sont envoyées, pour accompagner les migrants jusqu’à leur destination. « On va tout faire pour que ce soir, tout le monde ait un toit au-dessus de la tête. Mais jusqu’à quand ? » , s’inquiète Mélina.

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