Nouveau départ pour Adel Kachermi (2Be3)



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On l’avait quitté au sommet du hit-parade. Adel Kachermi était l’un des membres des 2Be3 (prononcé « to be free »), premier boys band français produit par le label EMI, dans les années 1990. Beau gosse, le jeune homme originaire de Longjumeau (Essonne) a connu un succès phénoménal, entre 1996 et 2001, avant de retomber dans l’anonymat. A 21 ans, avec ses copains Filip Nikolic, disparu en 2009, et Frank Delay, il devient la vedette d’une sitcom sur TF1 et vole en Concorde ! Il a même sa statue au Musée Grévin et vend plus de 5 millions de disques.

Fin 2001, après l’échec d’un album enregistré aux Etats-Unis, les trois garçons se séparent. Rapidement reconverti dans l’événementiel, Adel organise des soirées pour les entreprises. Satisfait de ses prestations, l’avionneur canadien Bombardier lui demande d’être son représentant en France, en Suisse et à Monaco. « Moi qui ai toujours été fasciné par les avions, qui regardais, enfant, les décollages derrière les grillages de l’aéroport d’Orly, j’ai tout de suite accepté », explique-t-il.

Une expérience du show-biz utile

Agé de 43 ans, Adel est aujourd’hui à la tête d’une entreprise de services pour les VIP : location de jets privés, de yachts, de villas… « Frank et Filip rêvaient de cinéma, ils se sont lancés dedans. De mon côté, j’ai décidé de tourner le dos au milieu artistique, car la célébrité m’avait usé », explique-t-il.

Après une première expérience dans une société londonienne, il crée en 2011 Akcess Private Office. « Des hommes d’affaires, des personnalités, des sportifs me contactent pour que je leur organise une virée à Marrakech ou des déplacements lors d’une tournée… », détaille-t-il. Son expérience du show-biz est un atout : il connaît les besoins de discrétion et d’efficacité de ses clients.

Ce fils de peintre en bâtiment regrette-t-il de ne plus être des leurs ? « Absolument pas, je me sens libre, équilibré, et j’aime mon métier, confie-t-il. La célébrité peut être un cadeau empoisonné. » Avec Frank, dont il est resté proche, ils reviennent régulièrement dans le gymnase où tout a commencé, pour faire du sport avec leurs enfants. « Nous les encourageons à trouver leur voie, tout en les mettant en garde : la gloire n’est pas la clé du bonheur. »



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