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Il a enthousiasmé les jurés de « La France a un incroyable talent », mardi, sur M 6, avec sa prestation lyrique du « Petit bonhomme en mousse », la chanson de Patrick Sébastien, interprétée en veste, noeud papillon, short et chaussettes de la sélection argentine et chaussures à crampons. A 47 ans, Omar Hasan, l’ancien pilier du Stade Toulousain, retraité après le titre de champion de France 2008, mène désormais une carrière de baryton. Avec son spectacle « Tango », il se produira le 27 novembre à Saint-Orens (Haute-Garonne) et le 7 décembre à Castelnaudary (Aude). En attendant, l’artiste aux 64 sélections se penche sur l’actualité des Pumas opposés au XV de France, samedi (21 h 05) à Lille.
On imagine que votre pbadage télévisé mardi soir a marqué les esprits. Vous confirmez ?
OMAR HASAN. Oui, je n’arrive plus à bosser (rires). Je reçois des messages de tous les potes d’Auch, d’Agen, de partout ! Avec les réseaux sociaux, c’est arrivé en Argentine. Ça a fait boule de neige, tout le monde m’appelle ! Cette interprétation du « Petit bonhomme en mousse » c’est quelque chose que je faisais déjà dans mes spectacles et les gens étaient morts de rire. Après, l’idée de me présenter en short à la télé, j’ai hésité. Mais l’humour a toujours été présent chez moi.
Qu’avez-vous pensé du timing de cette diffusion qui coïncide avec la venue des Pumas en France ?
Je ne pense pas que ce soit calculé par la prod de M 6. Je compte aller voir l’équipe lors de son pbadage à l’ambbadade. Bon, le truc c’est que je ne connais plus que les gens du staff, je suis trop vieux les joueurs (rires) !
Que vous inspire cette sélection argentine ?
Elle me plaît. Ils sont toujours en apprentissage avec l’arrivée récente du nouveau staff (NDLR : Mario Ledesma et Gonzalo Quesada nommés en juin). Mais ce qu’ils ont fait en très peu de temps est exceptionnel. Je ne pense pas qu’une autre nation pourrait faire ça dans le monde. Le rugby en Argentine reste amateur à part une élite de 50 joueurs et ils ont battu l’Afrique du Sud et l’Australie cet été.
Auriez-vous envie d’aider cette équipe ?
Je l’avais proposé et je suis toujours disponible pour apporter mon expérience. A notre époque, on a plusieurs fois côtoyé les anciens. Je pense qu’aujourd’hui, la Fédération d’Argentine ne devrait pas se priver des joueurs les plus performants à l’étranger, ni des compétences des anciens joueurs. J’ai l’impression que la transmission du savoir n’a pas eu lieu.
Et quel regard portez-vous sur la situation du XV de France ?
La France, ça me surprend car il y a de très bons joueurs. Guy Novès aurait mérité de pouvoir aller au bout de son mandat. Tout ça crée de l’incertitude. Jacques Brunel doit donner confiance. Le prochain Tournoi des Six Nations sera fondamental. Parce que désormais c’est tic-tac, tic-tac pour les Bleus…
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