Pyongyang affirme avoir testé une arme de « haute technologie »



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Photo non datée, diffusée le 16 novembre par les autorités nord-coréennes, montrant le dirigeant Kim Jong-un sur un site militaire du pays.
Photo non datée, diffusée le 16 novembre par les autorités nord-coréennes, montrant le dirigeant Kim Jong-un sur un site militaire du pays. AP

Le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, a procédé à l’inspection d’un site d’essais d’une « arme stratégique de pointe », a rapporté vendredi 16 novembre la télévision publique nord-coréenne, faisant mention pour la première fois depuis plusieurs mois d’un développement du programme balistique de Pyongyang. L’arme en question, qui a fait l’objet d’un long processus de recherches et de développement, a été testée avec succès, a fait savoir l’agence de presse officielle KCNA.

Cette annonce intervient après qu’un centre d’études américain a dit avoir identifié au moins treize bases de missiles non déclarées, sur la vingtaine dont disposerait le pays, soulignant la difficulté de Washington dans ses efforts pour convaincre Pyongyang de renoncer à son arsenal nucléaire et de missiles de longue portée.

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« Le résultat d’aujourd’hui justifie la politique du parti centrée sur la science et les technologies de défense. C’est une autre démonstration de nos capacités de défense en plein essor dans la région et un changement majeur dans le renforcement des capacités de combat de nos forces armées », a déclaré le dirigeant Kim Jong-un, selon des propos rapportés par les médias officiels.

Dénucléarisation

M. Kim a précisé que le développement de cette arme avait été supervisé par son père, Kim Jong-II, qui de son vivant avait un intérêt particulier pour ce système balistique. Il s’agit de la première visite du dirigeant nord-coréen sur un site de test balistique depuis son sommet inédit avec le président des Etats-Unis Donald Trump, le 12 juin, lors duquel ils ont promis d’œuvrer à la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Les négociations entre Washington et Pyongyang ont peu progressé depuis.

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Ce test nord-coréen pourrait susciter des tensions avec les Etats-Unis, qui ont dit ne pas vouloir réduire les sanctions en vigueur contre le pays tant que le régime ne prendrait pas de mesures concrètes pour mettre fin à ses programmes balistique et nucléaire. Ni la Maison blanche, ni le département d’Etat américain, n’a fait de commentaire sur l’information rapportée par la presse nord-coréenne.

« Inexactes »

Une rencontre entre le chef de la diplomatie des Etats-Unis Mike Pompeo et le vice-président du comité du parti unique nord-coréen Kim Yong-chol, prévue la semaine dernière à New York, a été reportée par la Corée du Nord. Cette dernière n’était pas prête, selon la représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley.

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Qualifiant d’« inexactes » les informations selon lesquelles la Corée du Nord disposait d’une vingtaine de bases de missiles non déclaré, le locataire de la Maison Blanche Donald Trump a baduré mardi sur Twitter qu’il serait « le premier à prévenir si les choses tournent mal ».

Son vice-président Mike Pence a, lui, déclaré jeudi qu’un deuxième sommet entre MM. Trump et Kim devrait avoir lieu en 2019. Il a ajouté que le président des Etats-Unis ne laisserait pas Pyongyang rompre comme dans le pbadé sa promesse d’abandonner ses programmes balistiques.

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