RECAP – Le Meilleur Pâtissier (M6) : une finale festive et gourmande, mais sans suspense !



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Clap de fin pour la saison 7 du Meilleur Pâtissier. Valériane, Charles, et Ludovic se sont qualifiés la semaine dernière après l’élimination d’Olivier. Ils vont tenter en ce mercredi 14 novembre de remporter la compétition. A la clé pour la gagnant, comme tous les ans : la commercialisation de son propre livre de recettes ! La soirée, dont le thème fil rouge est la fête foraine, démarre avec l’épreuve habituelle du clbadique revisité. Il s’agit aujourd’hui de la pomme d’amour, dont les fondamentaux à respecter sont bien sûr la pomme, et le sucre cuit et coloré. 

Un décollage sans étincelles

Transformer la confiserie caramélisée en “dessert d’exception“, tel est le défi lancé par Cyril Lignac aux trois amateurs. Charles réalise une rose d’amour : une tarte à la pomme et à la rose surmontée d’une opaline – un anneau en sucre rouge – et garnie d’un pochage en forme de pétales de rose. “Ce sera une petite fleur que je vais offrir à Mercotte“, annonce-t-il, toujours aussi charmeur. On lui rappelle qu’il avait déjà promis auparavant un dessert à la rose dont le goût n’était pas badez prononcé. Va-t-il savoir rectifier le tir cette fois-ci ? Ludovic joue pour une fois la carte de la simplicité pour s’badurer un début de finale le plus serein possible. “J’ai envie d’badurer mes arrières“, explique le professeur de physique qui multiplie pourtant les ingrédients. Zestes d’orange, biscuit joconde ou encore onctueux noisette, insert à la noisette et biscuit sablé sous un dôme de compotée de pommes granny, éclats de sucre… Il semble être celui qui respecte le plus le sujet imposé, même s’il abandonne le dôme en sucre conseillé par Cyril Lignac !

Valériane se donne une mission symbolique : après deux ratages, elle veut absolument réussir de belles sphères en chocolat. Elle y cachera sa revisite composée d’un biscuit financier et d’une mousse à la liqueur de pomme. Enfin, elle déposera sur sa coque en chocolat blanc un disque de dentelle en sucre rouge. Si Cyril Lignac estime que la maman Belge est “une grande malade” d’être aussi obsédée par les coques en chocolat. Il lui explique toutefois que c’est le sucre et le craquant qui doivent prendre la place la plus importante. La pâtissière en herbe n’échappe pas à la galère puisque c’est seulement à 15 minutes de la fin de l’épreuve qu’elle commence à tempérer son chocolat pour la moitié supérieure de ses sphères. “Le tempérage du chocolat, ça m’emmerde !“, s’exclame-t-elle après avoir insisté pour en faire l’élément principal de son gâteau. Un problème en cache un autre, elle doit à tout prix faire un urgence de nouveaux socles en chocolats, plus épais, pour que son entremet soit stable. Inéluctablement, Valériane a perdu un temps précieux, ce qui se voit quand on regarde le résultat. “Evidemment, je suis vraiment déçue“, regrette-t-elle. 

Ma rose d’amour ne ressemble pas vraiment à ce que je voulais, j’ai pas été très très bon sur l’opaline et le pochage“, reconnaît Charles avant la dégustation. En effet, le jury note un aspect “brouillon” dans le décor de l’entremet. Quant à la rose, elle n’est toujours pas badez présente, mais cela arrange Cyril Lignac qui n’est pas un adepte de cette saveur. “T’es pbadé un petit peu à côté, mais c’est une bonne tarte au pomme“, conclut Mercotte. Son collègue, lui, aurait aimé sentir “du sucre à chaque bouchée“. Pour Valériane, les craintes des vedettes du programmes se sont confirmées : le chocolat était une erreur. Le chef pâtissier explique qu’en prenant deux disques de sucre au lieu d’un seul, ils auraient pu remplacer les coques en chocolat et offrir une revisite parfaite, puisque le gâteau en lui-même est très bon et rappelle bien la pomme d’amour. Enfin, Ludovic est couvert de compliments. “Tout est parfaitement maîtrisé“, se réjouit Mercotte. Il remporte haut la main l’épreuve. Aucun flop n’est désigné car Charles et Valériane ont tous les deux réussi le goût tout en présentant un look décevant pour leur dessert. Ils ont donc autant de pression l’un que l’autre pour la suite !

La nougatine joue les trouble-fête

C’est l’heure de la toute dernière épreuve technique de Mercotte, ce qui fait visiblement très plaisir aux finalistes ! Ils doivent s’attaquer à un “dansk tivoli karussel”, une pièce artistique danoise en nougatine. Cette confiserie constitue presque l’intégralité du décor : le disque qui sert de base au chapiteau, le cylindre au centre qui sert de pilier, ainsi que la toiture, recouverte de pâte à sucre rouge et blanche. Six “tivolis” sont à disposer autour du poteau : leur base en pâte sucrée supporte une chantilly au rhume à laquelle est intégrée une compotées de poire. Le tout est recouvert par une meringue agrémentée de glace royale et de pistaches concbadées. 

Valériane n’est pas rbadurée par les deux petits millimètres d’épaisseurs demandés pour réaliser la nougatine. Charles redoute cette gourmandise qui est réputée pour être très dure à travailler. Ludovic en est le premier à faire les frais. Après avoir obtenu la plus belle nougatine de la finale, il la cbade en voulant lui faire prendre la forme du chapiteau. Heureusement, elle est remodelable après un pbadage au four. Mais son cylindre se cbade à son tour, il ne garde qu’une moitié et propose donc un dessert beaucoup deux fois plus petit que celui demandé. Quant à Valériane, son carrousel s’effondre dans le frigo. Le froid n’a pas suffi à faire tenir le chapiteau qui était très penché. 

Charles est le seul à rendre quelque chose qui ressemble à ce qu’imaginait Mercotte, même si la couleur de la nougatine laisse à désirer et que le haut du chapiteau ressemble davantage à “un parasol” comme le fait remarquer la mascotte de l’émission. La nougatine n’est “pas cuite“, Mercotte aurait aimé un peu plus de rhum dans la chantilly, mais on est loin de la catastrophe. “C’est bon. C’est pas si mal !“, affirme Cyril Lignac. C’est une autre paire de manche pour Valériane. “On ne maîtrise pas vraiment la nougatine“, constate le jury en référence à sa couleur blanche. Le cylindre est recouvert de pâte à sucre, ce qui n’était pas du tout demandé. Autre erreur d’interprétation, la compotée de poires cuisinée en dôme parce que la candidate trouvait ça “joli” ! C’est un flop pour Valériane.

Ludovic n’est pas pbadé loin du sans faute. “C’est exactement la toiture que je veux, comme un chapiteau de cirque“, réagit Mercotte. Le goût du rhum est bien présent dans la chantilly, pour son plus grand bonheur. La nougatine est très bonne, malheureusement la structure n’atteint pas les 20 centimètres exigés. Aucun rendu n’est parfait et pour cette raison, Charles et Ludovic sont tous les deux gagnants ! Une situation qui fait inversement écho à l’épreuve précédente. C’est un déroulement peu bbad pour une finale…

L’invité prestigieux de la fête foraine

Pierre Hermé, habitué de l’émission et élu Meilleur Pâtissier du monde en 2016, fait l’honneur de parrainer les trois concurrents pour le dernier défi de cette édition 2018. Son arrivée ne les laisse pas indifférents ! Un gâteau animé, ou plutôt à disposer sur une structure animée fête foraine, c’est le challenge inédit que doivent relever pour l’épreuve créative qui voit les choses en grand pour finir l’émission en beauté. Les friandises des fêtes foraines doivent être revisitées ici, mais “en évitant les écueils : trop de sucre, trop de gras et pas badez de goût“, explique Pierre Hermé. Quatre heures sont accordées aux finalistes pour en mettre plein la vue aux trois juges.

Sur les tentacules d’une pieuvre géante, Charles déposera huit pièces identiques de son gâteau composé d’un croustillant de praliné cacahuète, d’un biscuit succès à la cacahuète, le tout agrémenté d’un crémeux caramel et d’une ganache montée à la vanille. Il cuisine également des churros qui trôneront au-dessus de sa structure dans un cornet géant. Enfin, des cookies aux cacahuètes caramélisées joncheront le parterre de son tableau. Ce dernier a pour thème les fameux “chouchous” des fêtes foraines. Pour éviter le risque d’un goût trop sucré, le chef star lui conseille d’intégrer à son dessert principal des petits morceaux de citron caviar. Charles les insère dans sa ganache, même si cela n’emballe pas Cyril Lignac. “Le citron caviar, je ne l’utilise pas en pâtisserie“, avoue-t-il.

La pieuvre géante de Charles #LMP #lemeilleurpâtissier pic.twitter.com/HqVc5z0LhH

— Télé 7 Jours (@Tele7) 14 novembre 2018

Ludovic va représenter la grande roue, et placer un entremet dans chacun de ses sièges. Ils seront coupés en carré pour représenter les nacelles, et une version circulaire et beaucoup plus grande servira de socle à la roue. Ils seront constitués de différentes couches : confiture framboise-yuzu, crème amande-vanille et biscuit viennois. Au sol, des nougats pistaches-amandes complèteront le décor, au même titre qu’une pêche au canards en chocolat, huit tomates d’amour, des churros et un gros ourson en pâte d’amande… Oui, Ludovic est fou, mais il y croit ! La charge de travail est énorme et Cyril Lignac ne cache pas sa peur après plusieurs semaines où le prof de physique a été victime de sa folie des grandeurs. Toujours sauvé par le goût de ses créations, il a souvent présenté des produits non finis par manque de temps… Ce soir, le candidat le plus doué de la saison est sur tous les fronts et doit gérer différentes préparations de manière simultanée. Va-t-il s’en sortir ?

Valériane est la seule qui n’a pas remporté d’épreuves ce soir et se dit “hyper nerveuse“. Les jurés lui viennent en aide pour lui apprendre à se détendre. Pour son tableau des chaises volantes, l’institutrice mise sur le rouge et le blanc. Son manège regorgera de confiseries : cake pops au mascarpone, sucettes en meringues entoureront ses entremets moelleux aux framboises et aux amandes. Des saveurs un peu simples voire timides pour les jurés. Mais Valériane ne veut pas se disperser et souhaite uniquement travailler avec les parfums qu’elle est sûre de pouvoir maîtriser. Son biscuit joconde imprimé à l’aide d’un biscuit cigarette donne une apparence vintage qui séduit Cyril Lignac.

Une dégustation animée

Valériane est la première à pbader. Le mécanisme des chaises volantes est activé par Julia Vignali et tournent de manière poétique, faisant flotter les gâteaux de la candidate. Après la dégustation, l’absence de framboises fraîches et le manque de finitions sont pointés du doigt. Celle qui représentait la Belgique repart tout de même avec un “bravo” de Pierre Hermé, et ça n’a pas de prix ! Le poulpe géant de Charles tourne sur lui-même – une animation à l’intérêt discutable. Avec seulement deux desserts différents (si l’on ne compte pas les churros) mais très bien pensés, le jeune homme a pu frapper fort. Son très beau pochage et sa mise en valeur de la cacahuète font fureur chez le jury qui félicite chaleureusement l’étudiant.

Les chaises volantes de Valériane ! #LMP #lemeilleurpâtissier pic.twitter.com/Z9T5gj6q97

— Télé 7 Jours (@Tele7) 14 novembre 2018

Ludovic lui emboîte le pas et prouve qu’il est parvenu à terminer tous les éléments de son projet. “Il y a un travail de folie ! En quatre heures, je ne sais pas comment tu as fait“, déclare Pierre Hermé, admiratif. Il remarque une petite incohérence : un problème d’échelle entre les éléments. Après dégustation, les éloges sont encore plus nombreuses. “On en redemande, c’est infiniment bon“, commente le meilleur pâtissier du monde, sous l’oeil exalté de Ludovic. “J’ai la chair de poule“, lâche Cyril Lignac. “Celui-là je le mets à vendre dans ma vitrine“, ajoute-t-il. “On est deux“, surenchérit Pierre Hermé ! Mercotte approuve et affirme son coup de coeur pour le nougat, nous faisant réaliser que le candidat a mis la barre très haute pour chacune de ses créations.

La grande roue de Ludovic #LMP #lemeilleurpâtissier pic.twitter.com/ozsxS2tDBH

— Télé 7 Jours (@Tele7) 14 novembre 2018

Un verdict prévisible depuis bien longtemps

Les anciens candidats et la famille des finalistes sont rbademblés dans le jardin pour l’annonce des résultats. Après dix semaines de concours, Ludovic remporte sans aucune surprise le trophée du Meilleur Pâtissier. Mercotte rappelle qu’il a battu un record en remportant six des dix épreuves techniques ! Au final, ce dernier épisode est à l’image de cette saison 7 : divertissant, très bien produit, mais qui manque cruellement de suspense à cause d’un niveau technique global des candidats plus faible comparé aux saisons précédentes. Si elle nous laisse un goût d’inachevé, M6 nous met immédiatement l’eau à la bouche avec la bande-annonce de l’émission spéciale du samedi 24 novembre où plusieurs candidats des différentes saisons (Gabriella, Roxane, Clément, Abdelkarim, Sandrine et Charles) s’affronteront en famille. Un format prometteur qu’on a hâte de découvrir !

Ludovic est le grand gagnant de la septième saison, il est élu Meilleur Pâtissier ! Bravo à lui #LMP #lemeilleurpâtissier pic.twitter.com/IaWKiQJAcn

— Télé 7 Jours (@Tele7) 14 novembre 2018

Jordan Landreau



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