“Silvio et les autres” de Paolo Sorrentino : quand l’Italie avait la berlue – Cinéma



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Les outrances de Berlusconi ont fait de lui un personnage grotesque. Dans “Silvio et les autres”, le réalisateur Paolo Sorrentino et son acteur Toni Servillo ont choisi de porter un regard bienveillant sur le Cavaliere. Mais sans complaisance.

Cheveux en bataille et cigare au bec, Paolo Sorrentino est venu à Paris parler de son film, Silvio et les autres. L’acteur Toni Servillo l’accompagne, costume défraîchi, et légèrement souffrant — une averse l’a surpris la veille, en Italie. Un acteur qui s’enrhume peut vite devenir de mauvaise humeur… Mais les deux hommes aiment parler de leur dernière aventure commune : le portrait d’un Silvio Berlusconi oisif, qui, de fêtes démesurées en quêtes d’alliances politiques douteuses, tue le temps entre deux mandats à la tête du gouvernement italien, de 2006 à 2008.

Le chef du parti Forza Italia arrive au pouvoir en 1994, chbadant les partis de centre et de gauche à la tête du pays depuis l’après-guerre. « Je me rappelle le choc que beaucoup de gens de ma génération ont ressenti en voyant que le spectacle s’immisçait dans la stratégie politique d’une façon aussi autoritaire, se rappelle Toni Servillo, trentenaire à l’époque. Et que l’un des hommes les plus riches du pays, à la tête de tant d’organes d’information, pouvait devenir président du Conseil. » Paolo Sorrentino, élevé dans une famille de gauche, voire d’extrême gauche, avait 24 ans et se souvient aussi de cett…

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