«Tiangong», la future station spatiale qui succédera à l’ISS, dévoilée



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La station spatiale internationale (ISS), à 400 kilomètres de la Terre. — RANDY BRESNIK / NASA / AFP

En 2024, elle deviendra la seule station à évoluer dans l’espace. La Chine a dévoilé, ce mardi au Salon d’aéronautique et d’aérospatiale de Zhuhai, sa future station spatiale, symbole de ses ambitions dans l’espace. Cette dernière, qui doit être bademblée en 2022, doit succéder à
la Station spatiale internationale (ISS), qui prendra sa retraite deux ans après.

La station spatiale chinoise (CSS), également appelée Tiangong (« Palais céleste ») comprendra trois parties : un module principal long de près de 17 mètres (lieu de vie et de travail) présenté ce mardi, et deux modules annexes (pour les expériences scientifiques). Trois astronautes pourront vivre en permanence à bord de l’engin, d’un poids total d’au moins 60 tonnes et équipé de panneaux solaires. Ils pourront effectuer des recherches en matière de science, de biologie ou de micropesanteur.

Une station ouverte « à tous les pays »

La CSS devrait être bademblée dans l’espace « autour de 2022 ». Sa durée de vie est estimée à 10 ans. Elle deviendrait alors la seule station à évoluer dans l’espace après la retraite programmée en 2024 de la station spatiale internationale (ISS) – qui badocie Etats-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada -. La Chine a par ailleurs annoncé en mai avec le Bureau des affaires spatiales de
l’ONU que sa station serait ouverte « à tous les pays » afin d’y mener des expériences scientifiques.

Instituts, universités et entreprises publiques et privées ont été invités à déposer des projets. Pékin en a reçu 40 de 27 pays et régions, des propositions qui doivent encore faire l’objet d’une sélection. L’agence spatiale européenne (ESA) envoie déjà des astronautes suivre des formations en Chine, avec l’objectif qu’ils volent un jour à bord de la station chinoise.

« L’une des grandes puissances de l’espace »

Malgré la rivalité entre Pékin et Washington, engagés dans une guerre commerciale, un spationaute américain pourrait même un jour travailler à bord de la CSS. La Chine investit des milliards dans son programme spatial, piloté par l’armée. Elle place des satellites en orbite, pour son compte (observation de la Terre, télécommunications, système de géolocalisation Beidou) ou pour d’autres pays. Elle espère également envoyer un robot sur Mars et des humains sur la Lune.

Le géant asiatique deviendra « l’une des grandes puissances de l’espace », mais la Russie, le Japon et l’Inde continueront à jouer « un rôle majeur » et « les Etats-Unis restent la puissance spatiale dominante » à l’heure actuelle, estime Bill Ostrove, spécialiste des questions spatiales chez Forecast International, un cabinet de conseil américain.

 

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