[ad_1]
L’épilogue de l’opéra urbain de La Machine, célèbre compagnie de spectacle de rue, a émerveillé les spectateurs -900.000 sur quatre jours-, quand le Minotaure, devenu “porte-drapeau” de Toulouse, a retrouvé son temple antique dans une explosion féérique de feux et de couleurs en plein coeur de la Ville rose.
Au soir du quatrième et dernier jour du spectacle “Le gardien du Temple”, le gigantesque colosse de 47 tonnes et six étages de haut est apparu sur le Pont-neuf en feux, face à la majestueuse araignée venue le guider vers le temple suspendu dans le ciel toulousain.
Sur la Garonne, c’est l’épilogue du spectacle: des braseros s’enflamment, des barques circulent en dégageant des fumigènes rouge sang, des gerbes d’eau jaillissent du pont pour accompagner l’avancée des deux mastodontes, l’un vers l’autre, un choeur de voix féminines résonne dans une symphonie de violons, alors que monte la clameur des quais bondés.
Sous les applaudissements nourris du public et une pluie de neige, le décor du temple s’élève alors au bout d’une grue, il ressemble au Capitole, où siège l’Hôtel de ville toulousain.
Selon la mairie de Toulouse, le spectacle a réuni sur quatre jours entre 800.000 et 900.000 personnes. La mairie s’est félicitée dans un communiqué de ce “grand moment de magie”, soulignant que les hôtels toulousains avaient affiché un taux de remplissage de “plus de 90 % pour ce week-end”.
Conçu exclusivement pour Toulouse, le Minotaure, devenu “porte-drapeau” de la ville, le portera ensuite sur son dos et pourra y transporter 50 visiteurs, à l’image du Grand éléphant de la compagnie à Nantes.
Ce spectacle de quatre jours, marqué surtout par des déambulations dans un labyrinthe de rues toulousaines, se voulait une introduction à l’inauguration, les 9-10-11 novembre, de la Halle de La Machine, où la machine mi-homme mi-taureau élira domicile.
A la Halle, conçue comme une écurie pour 60 à 80 automates fantastiques en bord de la piste historique de l’aéropostale, en périphérie toulousaine, le Minotaure deviendra “une machine de ville, une machine citoyenne qui a une fonction usuelle comme le métro et le bus”, soulignait Frédette Lampre, la responsable de la diffusion, la communication et des partenariats de la compagnie nantaise.
“La machine de spectacle se mue en machine de transport émotionnel” qui offre une promenade aux visiteurs. Et de donner rendez-vous aux Toulousains et aux touristes pour un nouveau voyage à dos de Minotaure.
05/11/2018 22:01:13 –
Toulouse (AFP) –
© 2018 AFP
Source link