Trente-cinq scientifiques de renom alertent sur les risques pour la recherche



[ad_1]

Un laboratoire de l’agence anti-dopage russe (photo d’illustration). — Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA

Si l’on connaît les risques économiques liés au Brexit, on ne pense pas toujours aux futures conséquences sur
la science. Face au risque que fait peser le Brexit sur la recherche scientifique, trente-cinq lauréats
d’un Prix Nobel ou d’une médaille Fields ont alerté, ce lundi, les autorités britanniques et européennes.
Ces derniers réclament un accord afin de maintenir «la coopération la plus étroite possible».

« Les défis auxquels nous faisons face doivent être abordés d’une manière qui soit profitable à tous, et ils seront mieux affrontés ensemble », écrivent les signataires, dans une lettre adressée à Jean Claude Juncker, le président de la Commission européenne et Theresa May, la Première ministre britannique Theresa May.

« Créer de nouvelles barrières à la collaboration entravera le progrès, au détriment de nous tous »

« Seul un accord permettant la coopération la plus étroite possible entre le Royaume-Uni et l’UE, aujourd’hui et à l’avenir, le permettra », affirme les scientifiques, parmi lesquels se trouvent notamment les Français Albert Fert ou Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique en 2007 et 1997 respectivement.

Le progrès scientifique « requiert des échanges de personnes et d’idées à travers les frontières, pour permettre l’échange rapide d’expertise et de technologie », soulignent-ils. «Créer de nouvelles barrières à la collaboration entravera le progrès, au détriment de nous tous»​. Dans un même temps, les chercheurs de l’Institut Francis Crick de Londres ont, eux aussi, exprimé leurs inquiétudes quant au Brexit, dans une étude.

97 % des scientifiques inquiets face au Brexit

Dans cet institut, qui se présente comme « le plus grand laboratoire de recherche biomédicale sous un seul toit en Europe », 97 % des 1.053 scientifiques ayant répondu à l’enquête estiment que la sortie du Royaume-Uni de l’UE aura des conséquences négatives sur la recherche scientifique dans le pays. Et près de 82 % d’entre eux jugent que les conséquences seront « négatives » ou « très négatives » sur la recherche dans l’UE.

Plusieurs chercheurs ont également fait part de leurs difficultés à recruter, ainsi que du « stress » ou de « l’anxiété » provoqués par le Brexit. « Nous avons besoin d’un accord qui remplace les financements perdus à cause du Brexit, qui préserve la liberté de mouvement des scientifiques talentueux, et qui les fbade se sentir bienvenus » au Royaume-Uni, a réclamé le Britannique Paul Nurse, le directeur de l’institut, prix Nobel de médecine en 2001, également signataire de la lettre ouverte.

[ad_2]
Source link