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L’armée américaine pourrait être amenée à tirer sur les migrants tentant d’entrer illégalement aux Etats-Unis, a déclaré Donald Trump, jeudi, lors d’une déclaration consacrée à l’immigration. A quatre jours du scrutin des « midterms », mardi, le président américain reprend ainsi l’un de ses thèmes de prédilection.
Alors que plusieurs « caravanes » de migrants centraméricains font actuellement route vers les Etats-Unis, il a rappelé que certains avaient lancé des pierres « perfidement et violemment » sur les forces de l’ordre mexicaines au moment de traverser la frontière entre le Guatemala et le Mexique.
S’« ils veulent lancer des pierres sur notre armée, notre armée répliquera », a affirmé Donald Trump depuis la Maison Blanche. Il avait annoncé la veille que jusqu’à 15 000 soldats pourraient être déployés à la frontière avec le Mexique.
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« Je leur ai dit (aux soldats) de considérer cela (une pierre) comme un fusil. S’ils (les migrants) lancent des pierres comme ils l’ont fait envers la police et l’armée mexicaine, je dis, considérez cela comme un fusil », a-t-il baduré jeudi.
Un porte-parole du Pentagone a dit ne pas vouloir faire de commentaire sur des « situations hypothétiques ». « Nos troupes sont des professionnels entraînés qui disposent toujours du droit fondamental de légitime défense », a-t-il seulement déclaré, rappelant que l’armée était présente en « soutien » des gardes-frontières, chargés de faire appliquer la loi.
Une stratégie anti-immigrés
A quatre jours des élections, Donald Trump multiplie les annonces susceptibles de mobiliser les électeurs, notamment sur le thème de l’immigration.
« C’est une invasion », a-t-il encore martelé jeudi, en annonçant qu’il devrait signer la semaine prochaine un décret sur ce sujet, sans plus de précisions.
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Il a par ailleurs déclaré que les Etats-Unis n’accepteraient plus de demandes d’asile de la part d’une personne n’étant pas pbadée par un poste de frontière officiel. Il a ajouté que lmigrants arrêtés à la frontière seront placés dans des camps constitués de tentes ou d’autres installations jusqu’à ce qu’ils soient expulsés ou voient leur demande approuvée.
Lors de sa campagne présidentielle de 2016, Donald Trump avait déjà concentré son discours sur la peur des immigrés. Cette stratégie a séduit une grande partie des électeurs américains blancs, le hissant à la Maison-Blanche à la surprise générale.
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