Trump traite désormais Macron comme ses autres alliés



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Donald Trump et Emmanuel Macron lors de leur entrevue à Paris, au palais de l’Elysée, le 10 novembre.
Donald Trump et Emmanuel Macron lors de leur entrevue à Paris, au palais de l’Elysée, le 10 novembre. CHRISTOPHE PETIT-TESSON / AFP

Dans son mépris pour l’Union européenne et ses leaders, le président américain Donald Trump avait jusqu’ici épargné son homologue français, son ami « Emmaaanuel » avec lequel il entretenait une rare relation de proximité, malgré des différends politiques de fond.

Emmanuel Macron est désormais ciblé par les Tweet rageurs du 45e locataire de la Maison Blanche, qui n’a jamais épargné ses alliés. De retour à Washington après les célébrations du centenaire de l’armistice de 1918, Donald Trump dans une série de messages matinaux a raillé la « très faible cote de popularité » du président français. Il l’a attaqué tous azimuts, aussi bien sur le niveau élevé du chômage en France que sur le prétendu protectionnisme contre le vin californien. Ou encore sur le nationalisme hexagonal, qu’il a salué alors même qu’Emmanuel Macron en dénonçait les dangers.

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Mais surtout M. Trump est revenu à la charge sur la proposition de son homologue français de créer une armée européenne, déjà jugée « très insultante » dès son atterrissage à Paris le 9 novembre. « Emmanuel Macron a suggéré la création de leur propre armée pour protéger l’Europe contre les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Mais c’était l’Allemagne dans la première et la seconde guerre mondiale », a-t-il écrit sur Twitter.

« Paie pour l’OTAN ! »

« Comment ça a marché pour la France ? Ils commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les Etats-Unis n’arrivent », a-t-il ironisé, dans une référence très peu diplomatique à l’Occupation et à la collaboration, au lendemain du centenaire de l’Armistice, qui a, de nouveau, célébré la réconciliation franco-allemande. « Paie pour l’OTAN ! », a-t-il insisté, clamant encore son exigence que les membres de l’Alliance atlantique participent plus largement à son financement.

C’était pourtant le sens de la proposition du président français sur l’armée européenne. Et lors de leurs entretiens le 10 novembre, à l’Elysée, il avait longuement insisté pour apaiser les choses et dissiper tout malentendu sur « le partage du fardeau ».

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« Donald Trump était l’un des premiers chefs d’Etat arrivé à Paris et il a réservé son premier entretien au président Macron. Ces signaux ont une valeur bien plus grande que des Tweet dont on sait comment et pourquoi ils sont faits et qui sont destinés avant tout aux Américains », note un conseiller de l’Elysée. « La relation entre Emmanuel Macron et Donald Trump n’est pas facile, mais elle est continue et ce qui importe c’est qu’ils se parlent plusieurs fois par semaine », insiste-t-on parmi les proches du chef de l’Etat.

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