Veillée d’armes en Floride, lieu de bascule du pouvoir et des idées



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L’Etat du sud des Etats-Unis, imprévisible, a été le terrain d’une campagne sans merci menée par les deux camps politiques pour tenter de remporter les élections de mi-mandat.

LE MONDE
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Meeting de campagne du gouverneur républicain sortant et candidat au sénat Rick Scott à Hialeah, en Floride, le 5 novembre.

Donald Trump s’y est rendu à deux reprises la semaine dernière, tandis que Barack Obama est allé prêter main-forte à ses troupes. Choc de titans, car comme toujours, la Floride est indécise, et d’elle dépendra l’issue des élections de mi-mandat mardi 6 novembre. C’est elle qui avait permis à George W. Bush de l’emporter in extremis face à Al Gore en l’an 2000. Elle est depuis imprévisible : cet Etat peuplé de 21 millions d’habitants s’est donné deux fois à Barack Obama en 2008 et 2 012, mais a basculé pour Donald Trump en 2016.

Ce mardi 6, une double bataille se jouera dans le « Sunshine state », celle du pouvoir et celle des idées.

Bataille idéologique

La bataille du pouvoir, c’est l’élection du sénateur des Etats-Unis. Le républicain Rick Scott, gouverneur sortant de Floride, tente de déloger le démocrate Bill Nelson, inamovible sénateur de Floride depuis le tournant du siècle. Si le candidat républicain l’emporte, les démocrates verront selon toute vraisemblance s’envoler définitivement leur espoir de ravir la majorité du Sénat à Washington (51-49 actuellement en faveur des Républicains). Les deux adversaires étant centristes et peu charismatiques, cette bataille électorale a peu attiré l’attention.

Moins en tout cas que celle pour le poste de gouverneur de Floride, qui donne lieu à une bataille idéologique, décisive pour le futur. À droite, le républicain Ron De Santis, conservateur plus trumpiste que Donald Trump. À gauche, Andrew Gillum, afro américain partisan de Bernie Sanders, qui incarne un agenda progressiste (santé et études gratuites, hausse des impôts des grandes entreprises), lequel lui vaut d’être traité de « socialiste » par ses adversaires. En cas de victoire, la pression pour une bascule à gauche du parti démocrate, gage de victoire en vue de la présidentielle de 2020, sera encore plus forte.

« Allez voter »

À la veille du scrutin, chacun jette ses dernières forces dans la bataille. Au siège du parti démocrate…

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