Washington impose de nouvelles sanctions à la Russie



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Les Etats-Unis ont annoncé aujourd’hui de nouvelles sanctions, liées à l’annexion de la Crimée, ciblées contre trois personnalités russes et ukrainiennes et contre neuf entités juridiques.

De notre correspondant à Moscou

Le département du Trésor américain a annoncé jeudi soir l’imposition de nouvelles sanctions contre trois personnalités russes et ukrainiennes ainsi que contre neuf entités juridiques, liées à l’annexion de la Crimée et au conflit du Donbbad. Cette décision, très politique, intervient à deux jours d’élections programmées dans la république autoproclamée de Donetsk, destinées à désigner un nouveau président après l’badbadinat du précédent, Alexandre Zakhartchenko, tué dans un attentat à la bombe fin août. Le même processus électoral se déroulera dans la république voisine autoproclamée de Lougansk également aux mains de responsables séparatistes pro-russes parrainés par le Kremlin.

Les pays occidentaux, et Washington en particulier jugent ce scrutin «illégitime» et contraire aux accords de paix de Minsk signés en février 2015 entre Moscou, Kiev, Paris et Berlin. Il s’agit du vingt-septième train de sanctions décidé par la Maison Blanche depuis les événements du printemps 2014 qui frappent des centaines de responsables politiques et d’entités économiques et juridiques. L’une des entités visées jeudi – la société à responsabilité limitée Southern Project – est liée à la banque Rossiya et à l’homme d’affaires russe Iouri Kovaltchouk, un très proche de Vladimir Poutine.

Moscou accuse Kiev de ne pas respecter les accords de Minsk

«La Russie commande et contrôle 100 % de ce qui se pbade dans ces territoires occupés, les forces militaires, les entités politiques ainsi que l’activité économique directe», a accusé l’envoyé spécial américain pour les négociations ukrainiennes, Kurt Volker, lors d’une interview téléphonique organisée un peu plus tôt dans l’après-midi. Ce dernier a défendu l’imposition de «sanctions robustes» destinées, selon lui, à forcer Moscou à œuvrer en faveur d’une solution politique.

Selon la Russie, ce scrutin est rendu nécessaire par le risque, existant selon elle, d’une déstabilisation accrue du territoire après la mort violente d’Alexandre Zakhartchenko. Le Kremlin évoque aussi sa crainte d’un vide politique. Pour sa part, Moscou accuse Kiev de ne pas respecter les accords de Minsk. «L’organisation d’élections légitimes suppose la liberté de mouvement, de faire campagne, la liberté de la presse et d’expression, autant de conditions qui ne sont pas remplies actuellement» rétorque le représentant américain Kurt Volker, qui défend l’envoi sur place d’une mission de maintien de la paix supervisée par l’ONU.

Déjà, le 30 octobre, huit membres européens du Conseil de sécurité, dont la France, avaient publié une déclaration commune lue dans l’enceinte onusienne, expliquant que les élections du 11 novembre «contreviendraient aux accords de Minsk et violeraient la loi ukrainienne».



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