L'homme de Néandertal n'est pas "courbé, maladroit": la recherche israélienne – Xinhua

JERUSALEM, 5 novembre (Xinhua) – Des chercheurs israéliens ont reconstitué en 3D la colonne vertébrale et la cage thoracique des Néandertaliens et ont découvert qu'elles n'étaient pas aussi courbées et maladroites qu'on le pensait auparavant, a rapporté dimanche le "Ynet" en hébreu.

Les Néandertaliens sont une espèce d'humain archaïque éteinte qui est apparue il y a environ 400 000 ans et a disparu il y a environ 30 000 ans.

Ils vivaient principalement en Europe et en Asie occidentale et la Terre d'Israël était leur frontière la plus méridionale.

Les Néandertaliens étaient des chbadeurs-cueilleurs qui vivaient dans des cavernes, allumaient le feu, fabriquaient des outils en silex et avaient survécu à plusieurs périodes glaciaires.

Les chercheurs de l’Université Bar-Ilan et du Collège universitaire Ono, tous deux situés dans le centre d’Israël, ont créé un modèle tridimensionnel d’un squelette de Néandertal découvert dans une grotte dans le nord d’Israël – sur la base de tomodensitogrammes des os fossilisés.

Selon les chercheurs, la reconstruction montre que les Néandertaliens se tenaient debout, avaient un thorax large et respiraient principalement par le diaphragme.

L'étude a révélé que la direction des côtes de Néandertal est plus horizontale que chez l'homme moderne.

La combinaison de côtes horizontales avec un grand diaphragme montre que les Néandertaliens ont principalement besoin du diaphragme pour respirer, alors que l'homme moderne repose sur une combinaison de travail du diaphragme et du mouvement des côtes.

La structure thoracique est une clé pour comprendre l'intégration des Néandertaliens dans le territoire dans lequel ils vivaient, car elle indique leurs capacités de mouvement, de respiration et d'équilibre.

Comprendre comment les Néandertaliens s’intègrent dans leur environnement permet de mieux comprendre l’évolution.

De plus, le mouvement des Néandertaliens a un effet direct sur leur capacité à compter sur les ressources existantes dans l'environnement dans lequel ils vivaient et sur leurs chances de survie.