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Une société de biotechnologie cubano-américaine s'emploie à prouver l'efficacité du traitement anti-poumon cubain, en prévision de son utilisation possible sur des patients américains, dans le cadre d'une collaboration remarquable en matière de recherche médicale entre deux pays hostiles de longue date.
Ce traitement, encore en phase expérimentale, appelé Semaphax-EGF, a provoqué un tollé au cours des derniers mois, avant même l’annonce de cet accord sans précédent.
Plusieurs sites Web font la promotion des supraconducteurs attribués à ce traitement, mais la réalité semble plus complexe. Le chercheur du Centre d'immunologie moléculaire de La Havane, Orestes Santos, préfère parler de "l'immunité active" travaillant sur la protéine EGF.
"Les tumeurs du cancer du poumon ont besoin de la protéine EGF pour croître et se multiplier, et notre centre a mis au point un produit qui produit des anticorps pour contrer cette protéine", a déclaré le chercheur à l'AFP.
"Il s'agit d'une arme supplémentaire dans la lutte contre le cancer qui peut être utilisée en parallèle avec d'autres armes thérapeutiques telles que la chimiothérapie", a déclaré Santos.
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