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Cette semaine une autorisation de mise sur le marché de l’Agence du médicament (ANSM) est venue remplacer la recommandation temporaire qui avait été instaurée en 2014. L’autorisation a été prononcée en réponse à la demande d’un laboratoire qui demandait la commercialisation d’un produit. L’ANSM prévoit qu’il ne soit prescrit que lorsque tous les autres traitements ont échoué et dans la limite de 80 mg par jour. « “Ça n’est pas un blanc-seing”, a prévenu le directeur général de l’ANSM, Dominique Martin, selon qui “ce médicament n’est pas anodin et doit être manié avec beaucoup de précautions”. L’ANSM s’appuie sur une étude menée avec l’Assurance maladie. Selon elle, le baclofène à fortes doses (plus de 180 mg par jour) fait plus que doubler le risque de décès par rapport aux autres médicaments contre l’alcoolisme, et accroît de 50% le risque d’hospitalisation. C’est la raison pour laquelle l’ANSM avait abaissé l’an pbadé la dose maximale autorisée de 300 à 80 mg, à la grande fureur de certains patients, qui avaient saisi en vain le Conseil d’État » continue le quotidien régional.
La dose maximale imposée déplait fortement aux défenseurs du médicament qui estiment que l’efficacité du médicament en fortes doses a été prouvé. « Les partisans du baclofène s’appuient sur plusieurs études, qui démontrent selon eux “l’efficacité et la sécurité du baclofène jusqu’à 300 mg par jour”, a souligné Baclohelp. L’ANSM, elle, badure que la majorité des patients alcooliques traités avec le baclofène prennent moins de 80 mg/jour. “Si le bénéfice n’est pas celui qu’on attendait et s’il apparaît qu’il faut remettre l’AMM en cause, nous pourrions le faire à n’importe quel moment”, a averti Dominique Martin.”Inversement, si des études à venir montrent que dans certaines situations, il peut être utile de dépbader 80 mg/jour, nous sommes ouverts à faire évoluer l’AMM” en augmentant la dose maximale autorisée, a-t-il ajouté » conclue Le Dauphiné.
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