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“L’activité de la Marine nationale dépbade de façon chronique les hypothèses de ses contrats opérationnels”, écrit le député Jacques Marilossian, rapporteur pour avis sur les crédits affectés à la Marine nationale, dans un rapport sur la préparation et l’emploi des forces dans la marine, rédigé dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2019-2025 (LPM).
Selon ce rapport, révélé par Ouest-France ce samedi, les commandos sont en “suractivité”. Conséquence : les risques psychosociaux, notamment les syndromes post-traumatiques, sont en augmentation. Selon l’amiral, il y a 30 cas probables sur un effectif de 700 commandos.
Citant l’amiral commandant la FORFUSCO, Christophe Prazuck, Jacques Marilossian écrit que les personnels ont besoin de récupération, tant sur le plan psychologique que familial. Le manque de récupération “finit par se payer : ils vivent ‘à découvert'”, alerte-t-il.
L’élu donne l’exemple d’un cycle d’activité de deux ans, durant lequel les commandos suivent 8 mois de préparation à Lorient et à Djibouti, puis 16 mois d’opérationnel, dont 4 à terre, 4 en opérations spéciales, 4 de prise de tour d’alerte et 4 d’activités diverses. “Un effet d’éviction, voire de fuite, est inévitable dans cette situation”, écrit le député.
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