Cancer du sein : moins de risque chez les lève-tôt ?



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Les femmes étant davantage du matin que du soir auraient moins de risque de souffrir d’un cancer du sein que les autres, selon les conclusions d’une nouvelle étude scientifique.

 Cancer du sein : moins de risque chez les lève-tôt ?

© istock

Les femmes couche-tard et lève-tôt n’auraient pas les mêmes risques d’être atteintes d’un cancer du sein. C’est en tout cas ce qu’ont constaté des chercheurs de l’Université de Bristol (Royaume-Uni), après avoir mené une étude scientifique tout ce qu’il y a de plus sérieuse.

Présentée lors d’une conférence de l’Institut britannique contre le cancer (NCRI) à Glasgow, les femmes lève-tôt auraient un risque de cancer du sein réduit de 40% par rapport aux femmes dites “noctambules”, qui se couchent tard et se lèvent plus tard, ou sont en tout cas plus actives le soir que le matin.

L’étude suggère que notre horloge interne, ou rythme circadien, peut jouer un rôle dans notre probabilité d’avoir un cancer du sein.

Pour arriver à ce constat, les scientifiques ont utilisé une méthode appelée “randomisation mendélienne” : il s’agit d’utiliser des variants génétiques liés à des facteurs de risque potentiels, ici le rythme circadien, pour déterminer s’il y a ou non un lien de corrélation entre celui-ci et une maladie, en l’occurrence le cancer du sein. Cette méthode est réputée plus fiable que les autres méthodes d’observation, car elle se base sur des variants génétiques et évite les biais des facteurs environnementaux.

L’étude a été conduite sur les données de 180 215 femmes du projet britannique Biobank et de 228 951 femmes ayant participé à une étude d’badociation pangénomique du cancer du sein, menée par le Breast Cancer Association Consortium (BCAC). Au total, 314 variants liés au rythme circadien ont été badysés.

C’est en recoupant les données que les scientifiques ont pu observer un risque de cancer du sein de 40% plus faible pour les femmes lève-tôt comparé au risque des femmes couche-tard. Il a également été constaté que les femmes dormant plus longtemps que les 7 à 8 heures recommandées avaient un risque accru de 20% par heure supplémentaire de contracter un cancer du sein.

Un constat qui va dans les sens des observations liées au travail de nuit

L’badyse des données a conclu qu’environ une femme dite “du matin” sur 100 développera un cancer du sein, contre deux femmes sur 100 dans le groupe qui préfère le soir.

Nous souhaiterions poursuivre les travaux pour étudier les mécanismes qui sous-tendent ces résultats, car les estimations obtenues sont basées sur des questions liées aux préférences du matin ou du soir, et non à la question de savoir si les gens se lèvent plus tôt ou plus tard dans la journée”, a déclaré Rebecca Richmond, auteure principale de l’étude. “En d’autres termes, il se peut que changer vos habitudes ne change pas votre risque de cancer du sein, cela peut être plus complexe que cela. Cependant, les résultats de notre étude […] vont dans le sens des recherches précédentes soulignant le rôle joué par le travail de nuit et l’exposition à la ‘lumière nocturne’ en tant que facteurs de risque du cancer du sein”, a conclu la chercheuse.

Source : Université de Bristol

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