des cellules souches IPS transplantées dans le cerveau d’un malade au Japon



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C’est une première mondiale qui donne de l’espoir aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ce vendredi 9 novembre, des chercheurs de l’Université de Kyoto, au Japon, ont indiqué dans un communiqué être parvenus à transplanter dans le cerveau gauche d’un patient atteint de la maladie de Parkinson 2,4 millions de cellules souches iPS (pour “induced pluripotent stem cells” ou, en français, cellules pluripotentes induites).

L’opération, qui a eu lieu le mois dernier, a duré trois heures, précise l’équipe médicale. Le patient, un homme âgé d’une cinquantaine d’années, a bien supporté le traitement. Il sera désormais surveillé pendant deux ans. Si aucun problème n’apparaît d’ici six mois, les médecins implanteront à nouveau 2,4 millions de cellules souches supplémentaires, cette fois-ci dans la partie droite du cerveau du malade.

Des cellules souches pluripotentes

Deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente du système nerveux après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson touche environ 200 000 personnes en France et plus d’un million en Europe : 8 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année dans l’Hexagone. Selon la Parkinson’s Disease Foundation américaine, le monde compte 10 millions de malades de Parkinson.

Se caractérisant par une perte progressive des neurones des noyaux gris du cerveau, la maladie de Parkinson occasionne une perte progressive du contrôle des mouvements et l’apparition d’autres symptômes moteurs comme les tremblements et une rigidité des membres. Actuellement, les traitements disponibles “améliorent les symptômes, mais sans ralentir la progression de la maladie”, explique la Parkinson’s Disease Foundation.

Ce nouveau traitement sur les cellules souches iPS de donneurs sains offre donc un nouvel espoir aux malades. En effet, ces dernières ont la particularité d’être pluripotentes : en étant transplantées dans le cerveau, elles sont capables de se développer en neurones producteurs de dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité.

Un essai clinique sur sept patients annoncé

Cet essai réussi par les scientifiques japonais ne sera sans doute pas le dernier. En juillet dernier, l’Université de Kyoto avait annoncé qu’un essai clinique serait lancé auprès de sept participants âgés de 50 à 69 ans. “Je salue les patients pour leur participation courageuse et déterminée”, a commenté le professeur Jun Takahashi, cité vendredi par la chaîne de télévision publique NHK.

Cet essai clinique fait lui-même suite à une expérience réalisée sur des singes avec des cellules souches d’origine humaine, et relatée dans un article de la revue Nature en août 2017. Selon les chercheurs, cette transplantation a permis d’améliorer la capacité de primates atteints d’une forme de Parkinson de faire des mouvements. La survie des cellules greffées, par injection dans le cerveau des primates, a été observée pendant deux ans, sans aucune apparition de tumeur.

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