Des microplastiques détectés dans les excréments humains



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Une étude, présentée mardi, au congrès de l’Union européenne de gastro-entérologie, à Vienne, met en évidence la contamination de la chaîne alimentaire.

Tous les participants de l’étude avaient aussi bu de l’eau dans des bouteilles en plastique, généralement en PET, matériau retrouvé dans tous les échantillons badysés.

Nous mangeons, et donc déféquons, du plastique. C’est la conclusion majeure d’une étude au protocole simple et pourtant inédit, présentée mardi 23 octobre au congrès de l’Union européenne de gastro-entérologie qui se tient à Vienne (Autriche). Elle montre, à partir d’badyses conduites sur des individus recrutés dans six pays européens ainsi qu’au Japon et en Russie, la présence généralisée de microplastiques dans leurs selles. Exploratoire, l’étude n’a porté que sur huit personnes bien portantes, mais vivant dans des pays différents (Italie, Finlande, Pologne, Royaume-Uni…) à des latitudes diverses (de la Sibérie au pourtour méditerranéen), aux régimes alimentaires variés. Cela suffit à Philip Schwabl (université de médecine de Vienne, Autriche) et ses coauteurs de l’Agence autrichienne de l’environnement, pour suspecter qu’au moins la moitié de la population mondiale porte, dans son système digestif, des microparticules de différentes matières plastiques. Et vraisemblablement bien plus.

Tous les échantillons badysés se sont révélés positifs : au minimum, 10 grammes de fèces contiennent 18 microparticules de plastique, le maximum étant de 172, et la médiane située à 20… Plus surprenant, presque tous les types de plastiques recherchés ont été retrouvés. Du polypropylène (PP) et du polytéréphtalate d’éthylène (PET) ont été identifiés dans tous les échantillons, les autres matières les plus fréquemment retrouvées étant le polystyrène (PS), le polyéthylène (PE) et le polyoxyméthylène (POM). Au total, neuf des dix types recherchés ont été retrouvés dans au moins un échantillon, et chacun d’eux en contenait entre trois et sept. Quant à la taille des microparticules découvertes, elle est très variable et se situe entre 50 microns et 0,5 millimètre.

Les miels contaminés

Les sources de ces contaminations n’ont pas été investiguées en détail par les auteurs. « Cette question est difficile en raison de la petite taille de l’échantillon…

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