dix-huit cas recensés au total dans l’Ain



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Onze cas supplémentaires d’enfants nés avec une malformation entre 2000 et 2014 viennt d’être identifiés.

Onze cas supplémentaires d’enfants nés avec une malformation des membres supérieurs ont été identifiés dans l’Ain entre 2000 et 2014, a annoncé, mardi 30 octobre, l’agence Santé publique France (SpF).

Ces nouveaux cas s’ajoutent aux sept enfants jusqu’ici recensés dans le département par le Registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes (Remera), a précisé François Bourdillon, directeur général de l’agence sanitaire. Des investigations complémentaires sont en cours, ajoute l’agence, qui rappelle que « la réalisation d’enquêtes rétrospectives, plusieurs années après la naissance, sera complexe ».

Selon les informations du Monde, un huitième enfant né sans bras, en 2012, avait été signalé lundi à l’agence régionale de santé et à la SpF, par les responsables du registre. Faute de dossier médical informatisé dans la maternité du Rhône où est né ce garçon, son cas n’avait, jusqu’à présent, pas été recensé.

Une nouvelle enquête lancée par le gouvernement

La semaine dernière, le gouvernement avait décidé d’ouvrir une nouvelle enquête sur les bébés malformés nés dans plusieurs départements. Outre l’Ain, des cas groupés avaient été observés en Loire-Atlantique (trois naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre naissances entre 2011 et 2013), à chaque fois dans un périmètre restreint, suscitant des inquiétudes dans les zones concernées.

Après une première enquête, l’agence sanitaire Santé publique France avait conclu début octobre que le nombre de cas de l’Ain n’était pas statistiquement supérieur à la moyenne nationale. A l’inverse, il y a bien, selon elle, un excès de cas en Loire-Atlantique et en Bretagne, mais qui restent sans explications. Selon Mme Buzyn, il y a « entre 80 et 100 naissances par an avec des malformations de membre » en France. Mais la scientifique responsable du Remera, Emmanuelle Amar avait contesté les conclusions de cette étude.

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Enfants sans bras : les mauvais calculs de Santé publique France

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