Endométriose : un nouvel espoir de traitement grâce aux cellules souches



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Des chercheurs américains pourraient avoir trouvé le moyen de soigner l’endométriose en remplaçant les cellules défectueuses par des cellules souches saines. Une nouvelle qui pourrait aider les femmes atteintes de cette maladie qui touche pourtant 1 femme sur 10.

Un nouvel espoir. Selon les derniers résultats des chercheurs de l’Université Northwestern aux États-Unis publiés le 1ernovembre, les femmes atteintes d’endométriose pourraient être traitées grâce aux cellules souches. Le professeur Bulun a affirmé que ses dernières recherches pourraient “ouvrir la porte” à une multitude de traitements potentiels basés sur le remplacement dans l’utérus des cellules défectueuses par des cellules souches saines. “C’est énorme. Nous avons ouvert la porte au traitement de l’endométriose”, a-t-il déclaré.

Les cellules “pluripotentes induites”

Aucun traitement n’existe pour l’heure pour lutter contre l’endométriose, cette maladie qui touche en moyenne 1 femme sur 10. Chez les personnes souffrant d’endométriose, les tissus de l’endomètre – muqueuse recouvrant la paroi interne de l’utérus – migrent vers d’autres organes et créent des inflammations des tissus. Résultats, des douleurs handicapantes et bien souvent une infertilité due aux adhérences entre les organes.
Selon cette dernière étude, ce sont les cellules défectueuses, les fibroblastes stromaux endométriaux, qui seraient remplacées par des cellules saines appelées cellules pluripotentes induites. Ces dernières ayant été obtenues sur des cellules adultes reprogrammées pour devenir des cellules utérines en bonne santé. Elles peuvent se reproduire in vivo, et répondraient positivement à la progestérone. Les chercheurs ont prélevé des cellules saines dans la moelle osseuse de femmes atteintes d’endométriose. Après reprogrammation et auto-transplantation, les cellules s’étaient fixées sur le tissu endométrial. Reste maintenant à remplacer in vivo les cellules défectueuses par celles-ci.
Ces femmes atteintes d’endométriose commencent à souffrir de la maladie alors qu’elles sont très jeunes. Elles finissent par être dépendantes aux opioïdes pour calmer la douleur. Cette addiction détruit leur vie sociale et leur potentiel universitaire”, a exprimé le professeur Bulun dans un communiqué. Cet Américain travaille depuis 25 ans sur le sujet.

 

 

 

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