Est-elle vraiment efficace pour arrêter de fumer ? L’AP-HP lance une étude nationale



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Certains utilisateurs ne supportent pas la cigarette électronique. — Torin Halsey/AP/SIPA

Le vapotage continue de faire des adeptes partout en France. Pourtant les connaissances sur l’efficacité des
cigarettes électroniques pour arrêter de fumer et leurs risques éventuels restent très faibles.

L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) vient donc de lancer une étude nationale qui devra évaluer l’efficacité de la cigarette électronique, avec ou sans nicotine, comme aide au sevrage tabagique, comparée à un médicament, indique l’établissement dans un communiqué publié mardi, jour du lancement du
« mois sans tabac ».

#MoisSansTabac Vous fumez au moins 10 cigarettes par jour et vous souhaitez arrêter ? L’AP-HP lance l’étude nationale #ECSMOKE qui vise à mesurer l’efficacité de la cigarette électronique comme aide au sevrage tabagique // Pour info & inscription : https://t.co/bc6YnjGl7R pic.twitter.com/ibgdQzy42m

— AP-HP (@APHP) October 30, 2018

L’AP-HP cherche 650 fumeurs volontaires

L’étude, baptisée ECSMOKE et financée par les autorités de santé, cherche à recruter au moins 650 fumeurs (au moins 10 cigarettes par jour) de 18 à 70 ans souhaitant arrêter de fumer. Les participants seront suivis pendant six mois dans 12 consultations de tabacologie d’hôpitaux à Angers, Caen, Clamart, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lille, Lyon, Nancy, Nîmes, Paris, Poitiers et Villejuif.

Les tabacologues fourniront une cigarette électronique à puissance réglable avec des liquides, avec ou sans nicotine, des comprimés de varénicline (un médicament d’aide à l’arrêt du tabac) ou sa version placebo.

Les résultats dans quatre ans

Les participants seront répartis en trois groupes, l’un prenant des comprimés placebo et des liquides de vapotage sans nicotine, le deuxième des comprimés placebo et des liquides avec nicotine et le dernier groupe des comprimés de varénicline badociés à des liquides sans nicotine.

L’arrêt du tabac doit survenir dans les 7 à 15 jours après le démarrage de l’étude, avec un suivi pendant 6 mois. Outre l’efficacité du vapotage, l’étude tentera de mesurer les risques badociés, notamment chez les plus de 45 ans, âge à partir duquel la majorité des fumeurs a déjà un trouble de santé lié à son tabagisme.

1,7 million de vapoteurs en France en 2016

Les résultats sont attendus 4 ans après le démarrage de l’étude, et « pourraient aider à déterminer si la cigarette électronique peut figurer parmi les dispositifs approuvés comme aide au sevrage », indique l’AP-HP. On estime à environ 1,7 million le nombre de « vapoteurs » en 2016 en France.

Les fumeurs souhaitant participer à cette étude doivent s’inscrire sur le site de l’AP-HP ou contacter le centre coordinateur au 06 22 93 86 09.

 

 

 

 



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