Grossesses rapprochées : un écart de 12 mois permettrait de réduire les risques pour les mères et leurs bébés



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PATIENCE – Selon une récente étude réalisée sur 150.000 grossesses au Canada et publiée dans la revue Jama, respecter un intervalle d’au moins douze mois entre son dernier accouchement et la conception d’un nouvel enfant réduirait les risques pour la mère et pour le bébé.

– La rédaction de LCI

Quelques mois peuvent tout changer. Selon une étude parue lundi dans le Journal de l’Association médicale américaine (Jama), un intervalle d’au moins douze mois entre chaque grossesse réduirait les risques d’anomalies génétiques, de fausses couches, de naissances prématurées, voire de mortalité maternelle. Ces conclusions ont été obtenues grâce à l’étude des données de 150.000 grossesses au Canada entre 2004 et 2014.

“Les grossesses rapprochées posent des risques pour les femmes de tout âge”, explique à l’AFP l’auteure principale Laura Schummers, chercheuse postdoctorale à l’université de Colombie-Britannique. Mais “nous avons trouvé des niveaux de risques similaires entre 12 et 24 mois”, tandis que “la réduction du risque est très faible entre 12 et 18 mois”.

Un intervalle de 6 mois augmente de 59 % le risque de naissance prématurée

Les femmes qui se mettraient le plus en danger en ayant des grossesses rapprochées seraient spécifiquement celles qui sont âgées d’au moins 35 ans. Pour elles, retomber enceinte 3, 6 ou 9 mois après avoir accouché augmente fortement le risque de complications sérieuses. Ce n’est en revanche pas le cas pour les femmes de 20 à 34 ans.

En revanche, les risques pour le bébé, comme de voir le jour de façon très prématurée, voire de mourir à la naissance ou dans l’année qui suit, sont présents quel que soit l’âge de la mère, même si cela arrive davantage lorsque celle-ci est jeune, précise l’étude. Lorsque l’intervalle est de seulement six mois par exemple, le risque de naissance prématurée spontanée augmente de 59% par rapport à un intervalle de dix-huit mois. Ces événements restent cependant rares puisqu’ils ne concernent qu’environ 2% des grossesses dans la population étudiée.

Pour l’heure, l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) recommande de respecter un laps de temps d’au moins 24 mois entre chaque grossesse.

La rédaction de LCI

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