“Il faut éradiquer le virus de l’hépatite C d’ici quatre ans”



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La Ville veut encourager le dépistage. Le traitement est efficace à 98 %

“Montpellier est une ville pionnière en matière de santé. Et la prévention d’aujourd’hui, c’est la santé de demain. C’est pour cela qu’on lance une campagne très ambitieuse pour qu’il n’y ait plus d’hépatite C à Montpellier à l’horizon 2022.”

Adjointe à la prévention santé, Caroline Navarre a lancé le mouvement ce mardi, entourée de tous les acteurs du projet : l’badociation SOS hépatites et le réseau Hépatites Languedoc- Roussillon, mais aussi la CPAM, le CHU de Montpellier, l’URPS, Labosud, l’université de Montpellier…

L’enjeu est de dépister le plus grand nombre de personnes, et le plus tôt possible, afin de les soigner au mieux et d’éviter le risque de complications – pouvant aller jusqu’à un cancer du foie dans 5 % des cas – et de contamination.

Concert solidaire le 14 novembre

“Il faut faire du bruit contre cette maladie silencieuse”, insiste Caroline Navarre. Ce mercredi 14 novembre, à 19 h 30, un concert solidaire aura lieu au Rockstore. La fanfare des Kadors, Conjunto Aleo, Les Naufragés et Emmanuel Djob se relaieront sur scène. Les bénéfices seront intégralement reversés à la lutte contre l’hépatite C. Les billets sont disponibles au prix de 10 € dans les points de vente habituels.

1. Un virus qui se soigne bien

Aucun vaccin n’existe contre l’hépatite C, maladie virale qui se transmet par contact avec le sang. Mais cette maladie du foie se soigne bien. C’est même la seule maladie chronique dont on guérit dans 98 % des cas, grâce à un traitement simple. “Le parcours de soins est facilité pour les personnes dépistées”, souligne Caroline Navarre.

2. Des malades à convaincre

“Il y a encore dix ans, les traitements, à base de piqûres sous-cutanées à raison d’une fois par semaine pendant un an, étaient extrêmement pénibles pour les patients et peu efficaces, informe le professeur Georges- Philippe Pageaux, responsable du service expert de lutte contre les hépatites virales au CHU de Montpellier. Aujourd’hui, un quart des personnes atteintes ne veulent même plus entendre parler de traitement. Il faut aller les chercher et leur expliquer que le traitement est désormais simple (un à trois cachets par semaine) et sans effet secondaire. Il est remboursé et peut être délivré dans la semaine.”

“On ne propose pas seulement un dépistage, on offre la guérison”, résume Pascal Melin, président et cofondateur de SOS hépatites fédération.

3. Des espaces sociaux sans hépatite

L’Hérault est un des départements où la prévalence du virus est la plus forte. Pour ne rien arranger, la moitié des malades de l’hépatite C ne savent pas qu’ils portent le virus. “À Montpellier, 1 700 personnes ignorent qu’elles sont malades, explique Pascal Melin. Pour aller les chercher, on veut créer des espaces sociaux sans hépatite : des crèches, des écoles. À Montpellier, l’université et le CHU portent ce projet.”

“Tout comme l’entreprise Dell”, ajoute Caroline Navarre. Place forte de la santé et de la recherche, Montpellier accueillera le forum national de SOS hépatites fédération en 2019. L’occasion de faire le point sur la campagne contre l’hépatite.

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