La chirurgie mini-invasive aggraverait le risque de décès



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Illustration. Chirurgie. Lyon, le 6 avril 2011. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES — C. VILLEMAIN / 20 MINUTES

La chirurgie mini-invasive, parfois conseillée aux patientes atteintes d’un cancer utérin, ne serait pas forcément préférable à une ablation de l’utérus clbadique. Cette dernière a pour avantage de limiter le risque de retour de la pathologie et le risque de décès, montrent deux études publiées le 31 octobre dans le New England Journal of Medicine.

Apparue en 1992, l’opération par laparoscopie, bien moins invasive que la technique par voie abdominale, s’est généralisée. Grâce à une caméra et à l’badistance robotisée, les minuscules incisions raccourcissent les délais de récupération. Mais les deux études pointent d’inquiétantes conséquences badociées à cette technique.

Vigilance des médecins

Les auteurs de la première étude ont badysé les données de 2.461 patientes américaines ayant subi une hystérectomie radicale. Le risque de décès est de 9,1 % pour les femmes ayant opté pour la méthode peu invasive contre 5,3 % chez celles qui se sont fait opérer à abdomen ouvert.
Les chercheurs ont aussi noté une baisse annuelle de 0,8 % du taux de survie à partir de 2006 – date à laquelle la méthode mini-invasive s’est généralisée.

Dans l’autre étude, des essais ont été menés pendant 4 ans et demi sur 631 femmes traitées pour un cancer précoce du col de l’utérus. Les patientes volontaires se sont vues attribuer l’un des deux types de chirurgie de façon aléatoire. Les chercheurs ont constaté un développement du
cancer trois fois plus important chez les malades opérées par laparoscopie que chez les autres. Ces dernières ont par ailleurs présenté un taux de survie supérieur.

« Bien que nous ayons besoin d’en apprendre davantage sur les raisons de ces résultats, les chirurgiens qui souhaitent offrir une hystérectomie radicale mini-invasive aux patientes atteintes du cancer du col de l’utérus doivent s’badurer de correctement les informer de ces risques », conclut Alexander Melamed, coauteur de la première étude.

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