Le point sur la varicelle au Yemen



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Les médias font état d’un nombre croissant de cas de varicelle dans les zones côtières du gouvernorat de Hajjah au Yémen, ainsi que dans les camps de réfugiés.

En date du 26 octobre 2018 il y a eu 485 cas rapportés. Ces cas signalés sont basés sur le diagnostic clinique et répondent à la définition de cas suspect.

Vingt et un sur les 23 gouvernorats font état de cas de varicelle.

Rappels sur la varicelle :

La varicelle
est une maladie infantile éruptive fréquente, et très contagieuse. Elle
est due à l’infection par le virus de la varicelle, appelé VZV pour Varicelle-Zona Virus.
Elle touche essentiellement l’enfant dans plus de 90 % des cas, et est
le plus souvent bénigne. Les formes adultes sont plus rares mais plus
graves. 

Le virus varicelle-zona
est transmis par voie respiratoire au contact d’un patient contagieux
ayant la varicelle. Après une incubation de deux semaines environ, il se
produit une fièvre peu élevée suivie d’une éruption cutanée faite de
macules et de vésicules claires puis troubles. Ces lésions apparaissent
sur tout le corps (face, thorax, abdomen…) et se transforment en croûtes
avant de disparaitre. 

Chez l’enfant, les complications graves sont exceptionnelles et la
guérison se fait spontanément sans traitement en une dizaine de jours
environ.

Chez la femme enceinte et le nouveau né, des complications sont
possibles, justifiant des précautions particulières. Il en est de même
chez les personnes immunodéprimées, qui doivent éviter tout contact avec
un enfant atteint de varicelle.

Cette épidémie nous permet de rappeler les recommandations françaises : 

Le protocole vaccinal comporte deux doses avec un intervalle d’au moins un mois entre la 1ère et la 2ème dose.

Pas de recommandation générale de vaccination contre la varicelle en France :

Dans son avis du 5 juillet 2007,
le Haut conseil de la santé publique n’a pas recommandé, dans une
perspective de santé publique, la vaccination généralisée contre la
varicelle des enfants à partir de l’âge de 12 mois.

Les recommandations particulières :

La vaccination contre la varicelle est recommandée pour : 

  • les adolescents de 12 à 18 ans n’ayant pas d’antécédent clinique de
    varicelle ou dont l’histoire est douteuse ; un contrôle sérologique
    préalable peut être pratiqué dans ce cas ; 
  • les femmes en âge de procréer, notamment celles ayant un projet de
    grossesse, et sans antécédent clinique de varicelle ; un contrôle
    sérologique préalable peut être pratiqué ; 
  • les femmes n’ayant pas d’antécédent clinique de varicelle (ou dont
    l’histoire est douteuse) dans les suites d’une première grossesse ; 
  • les adolescents à partir de 12 ans et les adultes exposés à la
    varicelle, immunocompétents sans antécédent de varicelle ou dont
    l’histoire est douteuse (le contrôle de la sérologie étant facultatif),
    dans les 3 jours suivant l’exposition à un patient avec éruption ; 
  • toute personne sans antécédent de varicelle (ou dont l’histoire est
    douteuse) et dont la sérologie est négative, en contact étroit avec des
    personnes immunodéprimées (les sujets vaccinés doivent être informés de
    la nécessité, en cas de rash généralisé, d’éviter les contacts avec les
    personnes immunodéprimées pendant 10 jours) ; 
  • les enfants candidats receveurs, dans les 6 mois précédant une
    greffe d’organe solide, sans antécédent de varicelle (ou dont l’histoire
    est douteuse) et dont la sérologie est négative, (une surveillance du
    taux d’anticorps après la greffe est recommandée).

Toute vaccination chez une jeune femme en âge de procréer doit être
précédée d’un test négatif de grossesse et, selon les données de l’AMM
(autorisation de mise sur le marché), une contraception efficace de 3
mois est recommandée après chaque dose de vaccin. 

Les recommandations ou les contre-indications à la vaccination contre
la varicelle des  personnes immunodéprimées ou aspléniques font l’objet
de schémas spécifiques.

Les recommandations professionnelles

La vaccination contre la varicelle est recommandée pour les personnes
sans antécédent de varicelle (ou dont l’histoire est douteuse) et dont
la sérologie est négative, qui exercent les professions suivantes : 

  • professionnels en contact avec la petite enfance (crèches et collectivités d’enfants notamment) ; 
  • professions de santé en formation (à l’entrée en première année des
    études médicales ou paramédicales), à l’embauche ou à défaut déjà en
    poste, en priorité dans les services accueillant des personnes à risque
    de varicelle grave (immunodéprimés ou hospitalisées en service de
    gynéco-obstétrique, de néonatologie, de pédiatrie, de maladies
    infectieuses ou de néphrologie). 

Les personnes vaccinées seront informées de la nécessité d’une éviction de 10 jours en cas de rash généralisé.

Les recommandations pour les voyageurs

Il n’y a pas de recommandation spécifique mais il faut veiller à bien
appliquer les recommandations nationales. Chez l’adulte non immunisé,
l’immunodéprimé, la femme enceinte ou le nouveau-né, le séjour en zone
épidémique peut être déconseillé.

Source : Promed.



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