Les confessions de Cathy Galliègue sur l’alcoolisme chez les femmes



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“Je n’ai pas de souvenirs de ma mère autre qu’alcoolisée. Donc cela remonte à très loin”. Cathy Galliègue sait malheureusement de quoi elle parle dans son dernier livre, “Et boire ma vie jusqu’à l’oubli. Comme sa mère, Betty, l’héroïne de son dernier roman, est aussi rongée par l’alcoolisme. “Je me suis attaquée à un sujet tabou. On estime à 500 000 le nombre de femmes touchées par l’alcoolisme et la plupart le vivent en secret”, explique-t-elle.

Avoir honte, “c’est ce qui empêche les femmes de demander à se faire aider”, badure-t-elle. “Quand elles ne peuvent plus faire face et qu’elles ont ce genre de secret, elles ont honte de devoir en parler, de le divulguer”. Selon Cathy Galliègue, “la femme va développer beaucoup plus facilement cette capacité à se cacher, à faire ça en douce, à attraper ce moment où elle peut être seule avec sa bouteille.” Comment s’en sortir dans ces cas ? “L’entourage est primordial dans un parcours de soins”, développe l’écrivain. “Il faut un déclic, il faut peut-être que les mots dits soient des mots qui résonnent, qui ne soient pas humiliants, des mots justes qui permettent à la personne malade de se dire ‘on m’a comprise, on ne va pas me juger, on va m’aider'”.

“Boire ma vie jusqu’à l’oubli” est disponible depuis le 5 octobre aux éditions Emmanuelle Colas.

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