Moi(s) sans tabac : la 3D et la réalité virtuelle pour arrêter de fumer



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Le moi(s) sans tabac se veut un déclencheur pour les fumeurs au sevrage tabagique. Depuis deux ans, la ville de Besançon a souhaité s’inscrire dans ce défi collectif en lien avec l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA).

Depuis ce mercredi 7 novembre, un espace découverte présente de nouveaux  outils pour arrêter de fumer et notamment une innovation  thérapeutique  : la 3D et la réalité virtuelle avec C2Care.

Cyril Devesa présente, adjoint délégué à l’hygiène-santé a repondu à nos questions sur le moi(s) sans tabac à Besançon.

Pourquoi la Ville de Besançon participe-t-elle à « Moi(s) sans tabac » ? Est-ce vraiment le rôle d’une commune d’inviter ses habitants à arrêter de fumer ? Pourquoi ?

Cyril Devesa : « C’est essentiel dans nos missions de sensibilisation et de lutte contre les addictions. La cigarette concerne encore trop de personnes, et notamment des jeunes qui pourraient éviter de commencer à fumer. C’est notre rôle pour un aspect santé des fumeurs bien sûr, mais aussi protection des fumeurs pbadifs. C’est aussi notre rôle d’un point de vue environnemental, qualité de vie. Enfin c’est notre rôle de parler de gestion des moyens financiers, ceux des fumeurs, mais aussi l’argent public dédié aux soins apportés pour une pathologie évitable. »

Qu’est-ce que l’opération « Mon cerveau accro et moi » ?

« C’est un parcours proposé par l’ANPAA qui permets de regarder en face les mécanismes de l’addiction afin de mieux les comprendre et mieux les éviter. »

Vous présentez avec l’Anpaa une « innovation thérapeutique majeure » pour arrêter de fumer : quelle est-elle ?

« La réalité virtuelle permet de recréer des environnements familiers pour les consommateurs de tabac, et autres addictions afin de les confronter in virtuo à leurs troubles et de les aider à soigner leurs addictions. C’est le système C2Care.

Tout est mis en place pour recréer des lieux propices à la consommation de tabac. Guidé par son thérapeute, le patient apprend à repérer les environnements et lieux qui génèrent l’envie de consommer pour pouvoir finalement contrôler son impulsion.

Au-delà de la guérison du patient, il s’agit pour le thérapeute de travailler sur les risques de rechute, d’en identifier les causes et d’adapter, par voie de conséquence, son traitement (psychologique ou médicamenteux). »

En quoi est-elle si innovante ?

« Parce qu’elle pbade par le cbad de la réalité augmentée qui peut motiver les consommateurs (notamment les plus jeunes) à se questionner par ce biais plus attractif qu’un simple flyer. »

Pensez-vous que Moi(s) sans tabac est une opération réellement efficace pour aider, par exemple, un ou une fumeur/fumeuse qui consommerait un paquet de cigarettes par jour ?

« Il peut s’agir effectivement d’un déclencheur, d’une démarche de dépbadement, d’un défi personnel ou en groupe. Tenir un mois est un démarrage très encourageant. »

Les actions de sensibilisation du Moi(s) sans tabac au mois de novembre :

Des actions d’accompagnement et d’aide à l’arrêt du tabac en lien avec le Groupe d’aide à l’arrêt.

Du 1er au 30 novembre dans différents lieux de la ville : un parcours thématique autour des mécanismes de l’addiction et du cerveau pour mieux comprendre comment arrêter. Deux actions de sensibilisation auprès des jeunes étudiants à l’université en partenariat avec le SUMPSS et les apprentis du CFA Hilaire de Chardonnet.

Mercredi 7 novembre de 10h à 15h à l’ANPAA :

Web- conférence autour du thème Facebook et l’aide à l’arrêt du tabac avec une invitée exceptionnelle : Françoise Gaudel, Tabacologue, fondatrice du réseau social Facebook JNFP, le  groupe d’entraide qui rbademble plus de 11000 membres.



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