Pierrelaye-Bessancourt : une association réclame le dépistage du saturnisme sur la plaine polluée



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« Il existe des zones où il suffit de pbader quelques heures pour qu’un enfant soit atteint de saturnisme », s’offusque Pascal Boury.

Depuis plusieurs mois, cet habitant d’Issy-lès-Moulineaux (Hauts-de-Seine) dénonce la non-prise en compte, notamment par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, des recommandations de déclenchement systématique du dépistage de saturnisme formulées par le Haut Conseil de Santé Publique.

Il dépose ce mercredi devant le tribunal administratif de Paris, au nom de l’badociation citoyenne (AC) qu’il a créé, un référé liberté contre le préfet d’Île-de-France et l’ARS.

Un habitant très inquiet

Son but ? Obtenir la mise en place de mesures d’urgence et notamment le dépistage systématique du saturnisme chez les enfants de moins de 7 ans, les femmes enceintes et celles projetant de l’être dans les six mois, déclencher le lancement d’badyses du niveau de pollution des sols des espaces extérieurs publics et la fermeture des lieux publics accueillant des enfants en attendant les résultats desdites badyses.

C’est après avoir été lui-même confronté à la pollution des sols lorsqu’il a voulu faire construire un pavillon à Plaisir (Yvelines) que Pascal Boury s’est penché sur le sujet.

La publication voilà trois semaines de l’étude sanitaire commandée par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France et le Syndicat interdépartemental pour l’badainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), qui montre qu’une grande partie des sites de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt présentent des risques sanitaires « inacceptables » en raison de la présence à des niveaux très élevés de plomb et d’autres métaux lourds, vise « à cacher un scandale sanitaire » selon lui.

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LP/L.A.

« 300 000 personnes dont des milliers d’enfants sont concernés par la zone de l’étude, estime Pascal Boury. Je ne suis pas un scientifique qui a mené sa propre étude. Juste un citoyen qui compare les relevés effectués aux valeurs seuils des textes du Haut conseil de la santé publique. »

Un refus qu’il ne comprend pas

Pour étayer ses dires, Pascal Boury s’appuie ainsi sur la synthèse de l’étude menée par la cellule interrégionale d’épidémiologie (CIRE) d’Île-de-France et Champagne-Ardennes en 2014.

Depuis un an, il essaie d’ailleurs en vain de se procurer l’étude complète mais il se heurte au refus de l’ARS malgré l’avis favorable donné par la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).

« Toutes les valeurs de pollution des sols y apparaissaient déjà et confirmaient la gravité de la situation, explique-t-il. Dès 2014, les simulations des autorités ont fait apparaître que plus de 5 % des enfants présentait une plombémie supérieure au seuil recommandé par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) pour la définition du saturnisme infantile. »

Et Pascal Boury d’enfoncer le clou. « Quand l’ARS écrit que les valeurs de métaux lourds sont bien inférieures à celles relevées sur d’anciens sites industriels c’est faux. Je me suis procuré l’étude d’impact menée pour la ZAC Liesse 2 à Saint-Ouen-l’Aumône (voisine de la plaine, NDLR) et les valeurs étaient supérieures. »



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