Une maladie infantile rare inquiète aux États-Unis



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Les autorités américaines ont déclaré ignorer la cause directe d’une maladie infantile rare en forte hausse dans le pays, la paralysie flasque aiguë, proche de la polio.

La paralysie flasque aiguë (PFA) est une malade rare, mais grave. Caractérisée par une inflammation aiguë des cellules de la moelle épinière, elle se rapproche de la polio (ou poliomyélite) puisqu’elle peut entraîner une paralysie touchant les bras ou les jambes. Aux États-Unis, le nombre de cas est en forte augmentation. Une situation qui inquiète fortement les parents. Ce 13 novembre, les autorités américaines ont par ailleurs admis ignorer la cause directe de cette pathologie.

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Les enfants âgés de 2 à 8 ans sont les plus touchés. Trois à dix jours avant de souffrir de paralysie, ils se sont tous plaints de fièvres et de problèmes respiratoires. Or les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont étudié 125 cas, et il s’est avéré la moitié d’entre eux étaient positif à un entérovirus ou un rhinovirus, provoquant fièvre, écoulement nasal, vomissement, diarrhée et douleurs musculaires. Mais les scientifiques ignorent encore la cause précise de la maladie. « Les CDC sont une agence qui travaille avec la science et actuellement, la science ne donne aucune réponse », a expliqué Nancy Messonier, directrice de l’organisme, à l’AFP relayée par Le Figaro.

Au total, 252 enfants ont été traités pour les symptômes de la PFA cette année. Depuis la semaine dernière, 33 nouveaux cas ont même été rapportés. Avec 80 malades confirmés, « on semble s’acheminer vers une année en phase avec les deux dernières années de pic (149 cas en 2016 et 120 cas en 2014) », a-t-elle déclaré. Le syndrome s’est déclaré dès 2014, mais seuls une dizaine de cas ont été enregistrés en 2015 et 2017.

Parmi les enfants atteints de la PFA, certains ont guéri rapidement, beaucoup d’autres sont restés paralysés. Car la maladie affecte directement le système nerveux. En 2017, un enfant en est décédé aux États-Unis. Il n’existe aujourd’hui par de traitement spécifique à cette pathologie. Nancy Messonier a néanmoins baduré que la maladie restait rare. La scientifique invite les parents à « chercher une aide médicale immédiate pour les enfants qui souffrent d’une faiblesse soudaine des bras et des jambes ».

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