une mousse pourrait devenir une alternative au tetrahydrocannabinol



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Une étude suisse réalisée par l’Université de Berne et publiée le 24 octobre dans la revue Science Advances a découvert une substance similaire au cannabis dérivée du “Radula”, une plante mousseuse rare originaire du Japon, de Nouvelle-Zélande et du Costa Rica découverte en 1994 par le phytochimiste japonais Yoshinori Asakawa.

Après avoir effectué des recherches pharmaceutiques sur cette mousse, les chercheurs ont découvert que son ingrédient actif, une substance naturelle appelée perrottetinène (TEP), exerce un effet anti-douleur et anti-inflammatoire similaire mais supérieur au tétrahydrocannabinol (THC), principal substance active du cannabis.

“Il est étonnant que seulement deux espèces de plantes, séparées par 300 millions d’années d’évolution, produisent des cannabinoïdes psychoactifs similaires”, souligne l’auteur principal Jürg Gertsch dans un communiqué.

Moins d’effets secondaires psychoactifs 

Cette découverte n’en est qu’à ses débuts mais les chercheurs affirment que cette mousse pourrait devenir une alternative médicale plus efficace que le cannabis à usage thérapeutique. Si le THC a fait ses preuves en matière d’inhibition du cerveau pour soulager les douleurs chroniques, ses effets secondaires planants constituent en effet un frein à son usage thérapeutique. 

“Cette substance naturelle a un effet psychoactif plus faible et, en même temps, est capable d’inhiber les processus inflammatoires dans le cerveau”, a ajouté Andrea Chicca, de l’Institut de biochimie et de médecine moléculaire de l’Université de Berne.

Plus de recherches nécessaires pour confirmer l’efficacité des cannabinoïdes

Les chercheurs espèrent que leurs travaux ouvriront la voie à l’utilisation thérapeutique du TEP, de la même manière que le cannabis à usage médical est utilisé pour traiter diverses maladies chroniques.

Les auteurs de l’étude soulignent toutefois que cette plante est très mal connue et ils soulignent l’absolue nécessité de mener de plus amples recherches avant que le Radula soit, d’une part, consommé et, d’autre part, officiellement présenté comme une alternative au cannabis médical. 

“De solides recherches fondamentales dans le domaine des mécanismes biochimiques et pharmacologiques ainsi que des études cliniques contrôlées sont nécessaires pour mener à bien la recherche sur les cannabinoïdes”, explique Jürg Gertsch.

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