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DÉCOUVERTE – Selon une étude parue mercredi dans le journal Science Translational Medicine et menée sur plus d’un million de personnes, les personnes ayant eu une appendicite ont cinq fois moins de chances d’être atteintes de la maladie de Parkinson.
– Charlotte Anglade
En France, plus de 200.000 personnes sont touchées par la maladie de Parkinson. Elle se manifeste par des tremblements des mains, des jambes et des pieds, des raideurs ou encore des désordres intestinaux. C’est d’ailleurs de ces intestins que la maladie pourrait tirer son origine puisque, selon une étude menée sur un million et demi de personnes en Suède et publiée mercredi dans le journal Science Translational Medicine, les personnes s’étant fait opérer de l’appendicite ont 20% de risques en moins de contracter Parkinson. D’autre part, les personnes atteintes et ayant tout de même subi une appendicectomie auraient connu une apparition retardée de la maladie de 3,6 ans en moyenne.
L’appendice, explique à CNN Viviane Labrie, l’une des auteures de l’étude et professeure badistante à l’Institut de recherche Van Andel Research dans le Michigan, contient une protéine, l’alpha-synucléine, connue pour s’accumuler dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson. “L’alpha-synucléine est une protéine qui n’aime pas rester immobile. Elle est capable de se déplacer de neurone en neurone. […] Si elle entre dans le cerveau, elle peut germer et se propager et avoir des effets neurotoxiques qui peuvent éventuellement mener à la maladie de Parkinson”, développe-t-elle.
Pour autant, les gens qui craignent Parkinson ne doivent pas se faire ôter l’appendice, avertit James Beck, membre de la Fondation Parkinson aux Etats-Unis, également interviewé par CNN. D’autant que pour l’instant, tous les mécanismes de la maladie ne sont pas connus et l’appendice, mis en avant dans cette étude, ne serait pas la seule cause probable de son déclenchement. “La maladie de Parkinson est un trouble multisystémique. Et il existe donc probablement de nombreux endroits desquels elle peut tirer son origine, le système gastrointestinal étant l’un d’entre eux, développe Viviane Labrie. Pour d’autres, cela peut commencer dans le cerveau.”
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